Experts en : Europe
BASTIEN, Frédérick
Professeur titulaire
- Communication politique
- Élections
- Journalisme
- Médias
- Méthodologie
- Opinion publique
- Canada
- Canada (Québec)
- Europe
- Méthodologie de recherche
- Politique canadienne
- Politique québécoise et canadienne
Mes activités d’enseignement et de recherche sont principalement consacrées à la communication politique. Je m’intéresse de façon plus précise à la médiatisation et au journalisme politiques, aux usages politiques du web et des médias sociaux, à l’hybridation des genres entre l’information et le divertissement, de même qu’aux campagnes électorales qui, par définition, sont des opérations de communication. La qualité de l’information et l’efficacité de sa transmission vers les citoyens sont les principales préoccupations qui motivent mes recherches sur ces sujets. Je travaille sur ces projets en solo ou en équipe avec des collègues québécois, canadiens et européens. Je suis aussi très intéressé par la méthodologie de recherche, en particulier les techniques de sondage et d’analyse de contenu que j’emploie d’ailleurs dans mes recherches.
Je suis directeur du Centre pour l'étude de la citoyenneté démocratique et chercheur au Groupe de recherche en communication politique, deux structures de recherche qui permettent aux étudiants de maîtrise et de doctorat qui en font partie de se rencontrer, d’échanger sur leurs projets et de recevoir un soutien de la part des professeurs qui en sont membres.
BEAUDONNET, Laurie
Professeure agrégée, Chercheuse
- Opinion publique
- Comportement électoral
- Partis politiques
- Méthodologie de recherche
- Union européenne
- Europe
Mes enseignements et mes recherches sont centrés sur les attitudes politiques dans les systèmes politiques multi-niveaux, plus particulièrement dans l’Union européenne. J’étudie comment les valeurs politiques, les perceptions des politiques publiques et les contextes nationaux contribuent à la formation du soutien politique pour les différents niveaux de gouvernance.
Mes travaux mettent l’accent sur la comparaison des contextes nationaux et sur les effets conjugués des dimensions individuelles et contextuelles. Dans cette perspective, mes recherches actuelles s’articulent autour de deux questions distinctes.
D’une part, je travaille sur les logiques de politisation et de dépolitisation des attitudes des citoyens envers l'Europe. Cette recherche s’inscrit dans une perspective plus large d’analyse du soutien à l’intégration européenne et de son évolution au cours du temps. Mes recherches actuelles se concentrent sur les mécanismes au niveau individuel, lors des élections et en-dehors, en utilisant des données qualitatives et quantitatives.
D'autre part, je travaille sur les partis politiques européens et leurs évolutions sur l'enjeu européen, en me concentrant notamment sur les partis nationalistes et les partis populistes.
Je suis membre du Centre pour l’Étude de la Citoyenneté Démocratique (CECD), du CERIUM et du Centre Jean Monnet de Montréal (CJMM, Université de Montréal – Université McGill).
CHASSÉ, Philippe
Doctorant
DUFOUR, Pascale
Professeure titulaire, Chercheuse
- Politique comparée
- Sociologie politique
- Mouvements sociaux
- Action collective
- Genre et politique
- Canada
- Canada (Québec)
- Amérique du Nord
- Europe
- Résolution des conflits
- Relations internationales
- Représentation politique
- Transnationalisme
- Transition démocratique
- Théories sociales et politiques
- Enjeux environnementaux
- Environnement
- Théories féministes
- Espagne
- Démocratie
- Politique urbaine
- Alimentation
Je travaille principalement sur les mouvements sociaux et l’action collective en perspective comparée. Dans mes recherches, je propose de considérer les acteurs collectifs (partis politiques, syndicats, groupes et réseaux plus informels) comme des joueurs majeurs de la vie politique, même si ceux-ci n’évoluent pas directement sur le terrain institutionnel mais investissent davantage les espaces publics informels, comme la rue, et ne s’adressent pas seulement à l’État ou aux institutions, mais aussi à la population ou à leurs alliés.
L’actualité politique a ramené l’analyse de l’action collective et des mouvements sociaux au cœur des préoccupations de la science politique : comment émergent des mouvements, pourquoi et avec quels effets ? Quelles sont les conditions qui permettent à un acteur collectif de durer ? Quel est le rôle de la contestation politique dans la transformation des sociétés ? Une augmentation des actions protestataires signifie-t-elle que la démocratie représentative est malade ou a atteint ses limites ?
Mes recherches soulignent plutôt la complémentarité des différents types d’action politique, voir la continuité qui peut exister entre l’action collective de type contestataire, l’action de type lobbying et l’action partisane.
Dans mes travaux, je montre notamment que la création de rassemblements militants comme les forums sociaux (mondiaux ou locaux), s’ils participent à la mise en pratique d’une culture politique valorisant la démocratie directe et la recherche du consensus, sont aussi une réponse pragmatique à des besoins locaux et un répertoire d’action collective propre à une génération. Mes travaux récents ouvrent l'analyse à des formes d'action (politique) plus individualisée (comme le glanage ou l'agriculture urbaine), mais qui viennent questionner les frontières de l'engagement en société. Également, je cherche à comprendre comment les institutions jouent sur la manière dont les différentes formes d'action politique se déploient et évoluent.
Mes recherches actuelles tentent ainsi de mettre en avant la plus-value théorique de l’analyse des mouvements sociaux et de l’action collective en science politique, qui nous conduisent à considérer sérieusement la question des conflits et des relations de pouvoir et à ne pas hésiter à tourner notre regard de chercheur vers des terrains peu explorés, parfois en marge de nos sociétés.
Les luttes écologistes et leurs effets sur les autres formes de protestation sociale constituent un nouveau terrain d'investigation pour moi, qui me permettra d'analyser les transformations en cours au niveau des organisations et des réseaux, mais aussi au niveau des individus et leur rapport à l'engagement et au politique.
GUNTZ, Florent
Doctorant
JENSON, Jane
Professeure associée, Professeure émérite, Chercheuse
- Politiques sociales
- Politique publique
- Politique comparée
- Comportement politique
- Citoyenneté
- Amériques
- Europe de l’Ouest
- Développement humain
- Canada
- Époque contemporaine
- Europe
- Amérique latine
- Institutions politiques comparées
- Histoire des idées
- 1945-1989
- 1989-2000
- 2000 à nos jours
- Libéralisme
- Théories sociales et politiques
- Organisations internationales
- Mouvements sociaux
- Union européenne
Le sujet principal de mes recherches au courant de la dernière décennie a été les changements en cours de la citoyenneté sociale, au Canada, en Europe et en Amérique latine. Mon approche théorique découle de l’institutionnalisme historique, avec un accent particulier sur les influences réciproques entre les idées, les institutions et les intérêts. Durant les deux dernières décennies, le travail, la famille et les relations de genre se sont transformés, tout comme les parcours de vie, ébranlant par le fait même toutes les prémisses à la base de politiques sociales mises en place durant les trois décennies ayant suivi 1945.
Jumelées à une attaque politique menée par les néo-libéraux dans les années 1980 et 1990, ces transformations ont appelé à une analyse politique des nouveaux risques sociaux et ont donné lieu à l’émergence d’autres perspectives. Parmi celles-ci, on compte la perspective d’investissement social qui structure désormais de nombreux régimes de citoyenneté sociale. Des idées relatives à l’investissement social et innovation soiale ont été institutionnalisées, souvent à l’initiative de ministres des finances, d’institutions financières internationales ou d’organisations internationales, telles que la Banque mondiale et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Projets en cours
- "L'économie politique et sociale du développement local - structures et acteurs"
- "Les transferts monétaires conditionnels"
KHALESI, Calvin
Auxiliaire d'enseignement (étudiant/e), Doctorant
MCFALLS, Laurence
Professeur associé, Professeur honoraire, Chercheur
- Théories sociales et politiques
- Humanités numériques
- Allemagne
- Opérations de paix
- Europe
Ayant, au cours des années 1990, surtout travaillé sur les problèmes politiques et culturelles relies à la réunification allemande dans le contexte de l’intégration européenne, je m’oriente depuis une décennie aux fondements théoriques, philosophiques et épistémologiques des sciences sociales, avec un intérêt particulier pour les œuvres de Max Weber et de Michel Foucault. J’ai également ouvert, en collaboration avec ma collègue du département d’Anthropologie Mariella Pandolfi, un nouveau champ de recherche et de réflexion sur les interventions militaires et humanitaires et les nouvelles formes de domination thérapeutique qui s’y sont développées.
Fortement impliqué au Centre canadien d’études allemandes et européennes depuis sa création en 1997, je suis actuellement en train de développer une école doctorale transatlantique sur le thème de la diversité en collaboration avec une vingtaine de collègues allemands et montréalais.
Autres champs d'expertise
- Théorie sociale
- Politique et culture de la mémoire
- Max Weber
- Foucault
- Politique européenne
MÉRAND, Frédéric
Chercheur, Professeur titulaire, Directeur de département
MONTPETIT, Éric
Vice-doyen, Professeur titulaire
- Politique publique
- Science et politique
- Amérique du Nord
- Europe
- Opinion publique
- Décontamination des sols
- Biotechnologie
- Planification économique de l'énergie
- Changements climatiques, impacts
- Risques
- Santé communautaire / santé publique
- Administration publique
- Politique environnementale
Depuis plus de dix ans, je fais des recherches sur les politiques publiques au Canada, mais aussi aux États-Unis et en Europe. L’étude des politiques publiques revêt une importance particulière puisque celles-ci sont le résultat le plus tangible de l’activité gouvernementale. C’est lors de leur production que s’activent les acteurs politiques, tant ceux qui sont élus que ceux qui ne le sont pas, et qu’interviennent les normes et les institutions. Bref, l’analyse de politiques publiques permet de bien saisir le fonctionnement de la démocratie. À contre-courant de ce que disent les commentateurs et journalistes politiques, mes analyses soulignent ce qui fonctionne bien dans les démocraties nord-américaines et européennes.
Dans mes travaux récents, je montre notamment que les désaccords entre acteurs du développement des politiques n’ont pas les effets néfastes qu'on leur impute. Les désaccords ne sont pas à la source des blocages et des décisions sous-optimales prédits par les principales théories, favorisant même parfois l’élaboration de politiques innovatrices et plus légitimes.
Mes recherches actuelles tentent aussi de démystifier le rôle de la science dans des contextes conflictuels d’élaboration des politiques publiques.
ROTHMAYR ALLISON, Christine
Professeure titulaire, Chercheuse
- Pouvoir judiciaire
- Politiques publiques
- Politique publique comparée
- Évaluation des politiques
- Droit et politique
- Europe
- Canada
- Démocratie
- Suisse
- Amérique du Nord
- Bioéthique
- Nouvelles technologies
- Théories sociales et politiques
- Politique publique
Mes projets de recherche se regroupent autour de trois axes. Depuis ma thèse, je m’intéresse aux relations entre les tribunaux et la politique, notamment à la mobilisation légale et l’impact des décisions judiciaires sur la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques en Amérique du Nord et en Europe.
Mes projets actuels s’intéressent à l’agenda de la Cour Suprême du Canada (Comparative Policy Agendas), la judiciarisation des politiques en matière de biotechnologies et biomédecine en Europe et en Amérique du Nord, ainsi qu’à la question de la managérialisation du droit.
De manière plus générale, autour d’un deuxième axe de recherche, je vise à contribuer au développement des théories sur les processus de politiques publiques (policy-process theories). Plus particulièrement, mes recherches tentent d’expliquer le choix de politiques dans le domaine des biotechnologies et le changement des politiques publiques à travers le temps (Europe et Amérique du Nord). Ce deuxième axe englobe aussi un volet de recherche sur l’utilisation des sondages dans la formulation et la mise en place des politiques publiques.
Finalement, dans un troisième axe, mes intérêts de recherche portent sur des aspects plus appliqués : je possède d’expérience de plus de 10 ans dans l’évaluation des politiques publiques. D’origine suisse, je continue évidemment de travailler sur la politique suisse!
ROUSSEAU, Emmanuelle
Doctorante
SAINT-MARTIN, Denis
Professeur titulaire, Chercheur
- Corruption
- Éthique parlementaire
- Bureaucratie
- Technocratie
- Sociologie des organisations
- Expertise
- Europe
- Amérique du Nord
- Administration publique
- Politiques sociales
- Citoyenneté
- Éthique
- Action collective
- Parlementarisme
- Canada
- Canada (Québec)
Denis Saint-Martin est professeur et chercheur dans le domaine de l’administration et des politiques publiques. Ses travaux s’intéressent aux institutions de l'action collective et aux dilemmes produits lorsque la poursuite rationnelle d’intérêts individuels conduit à des résultats irrationnels sur le plan collectif. Ses projets actuels portent sur les problèmes de l’autorégulation parlementaire en matière d’éthique et de conduite, et sur l'autonomisation des ministères des finances dans les pays du G20 comme mécanisme d’engagement crédible dans la politique de la discipline fiscale.
Champs d'expertise
- Administration publique
- Science et politique
- Politiques sociales
SIMARD, Augustin
Professeur agrégé
- Droit et politique
- Philosophie et politique
- Libéralisme
- Histoire des idées
- 19e siècle
- 20e siècle
- Allemagne
- France
- États-Unis
- Pouvoir judiciaire
- Théories sociales et politiques
- Europe
Mes travaux portent sur le rapport entre le droit et les idées politiques au sens large. D'un côté, je m'intéresse aux différentes représentations du droit que l'on trouve aux fondements des théories politiques (et des sciences sociales plus généralement) et aux genres d'arguments qu'elles servent à étayer. De l'autre, je me penche sur certaines figures exemplaires de la doctrine juridique et sur les résonances politiques qu'ont eues leur oeuvre (dans une perspective critique, surtout).
Formé dans la tradition continentale de l'histoire conceptuelle (Begriffsgeschichte), j'adopte une approche transnationale et comparative, insistant sur la dynamique des transferts intellectuels, notamment entre l'Europe et les États-Unis. J'entame présentement un travail de longue haleine sur la critique du formalisme juridique dans la première du XXe siècle suivant une perspective transatlantique.
Délaissant les questions de normativité, mon travail s'intéresse d'abord à l'historicité de nos concepts et de nos idéaux, et à leur inscription dans des conjonctures spécifiques. Je fais le pari qu'en exposant leurs généalogies et leurs parcours sinueux, on peut ébranler leur évidence et les soumettre au jugement critique.