Experts en : Sécurité internationale
ABDULLAH, Jamal
Chargé de cours
FORTMANN, Michel
Professeur honoraire
- Politique étrangère et de défense
- Sécurité internationale
- Conflits armés
- Institutions militaires
- Relations internationales
- Consolidation de la paix
Michel Fortmann enseigne les études stratégiques et l'histoire des relations internationales depuis 1980 au département. Il a fondé en 1986 le programme d'études militaires et stratégiques, le premier de ce type à Montréal. Ce dernier a donné naissance en 1996 au Groupe d'études et de recherche sur la sécurité internationale. Le GERSI, qui rassemble 13 professeurs de l'Université de Montréal et de l'Université McGill est devenu en octobre le Centre d'études pour la paix et la sécurité internationale (CEPSI). Michel Fortmann a dirigé le CEPSI jusqu'en 2012.
Les thèmes de recherche qui l'ont intéressé au cours des années vont du contrôle des armements à la stratégie nucléaire en passant par l'histoire de la guerre et ses transformations.
LAMARCHE, Alexandra
Doctorante, Auxiliaire d'enseignement (étudiant/e)
- Consolidation de la paix
- Acteurs armés non-étatiques
- Conflits armés
- Guerres civiles
- Sécurité internationale
- Afrique centrale
- Afrique de l’Ouest
- Afrique subsaharienne
- Coopération internationale
Connaissance et expérience approfondies sur les questions liées aux conflits, déplacements forcés, réponses humanitaires internationales et processus de paix en Afrique de l'Ouest et centrale. Notamment la République centrafricaine, le Tchad, le Burkina Faso et le Mali.
LIMANE, Emma
Doctorante, Auxiliaire d'enseignement (étudiant/e)
MCLAUCHLIN, Théodore
Chercheur, Professeur titulaire
- Conflits armés
- Guerres civiles
- Sécurité internationale
- Institutions militaires
- Violence politique
- Autoritarisme
- Action collective
- Époque contemporaine
- Organisations internationales
- Acteurs armés non-étatiques
- Relations internationales
- Nationalisme
Je suis chercheur dans le domaine de la sécurité et des guerres internationales et internes. Mes recherches ont deux grands volets. D'abord, je m'intéresse à l'organisation et à la vie politique des forces militaires, tant étatiques que non-étatiques. Je tente de répondre à des questions telles que : Comment certaines forces armées maintiennent-elles la cohésion pendant les guerres, qui perdurent parfois et qui posent toujours de nombreux défis? Pourquoi les officiers et les soldats prennent-ils partie pour un côté ou l'autre lors d'un conflit interne? Que font les chefs d'un groupe armé face à la possibilité de la désobéissance et de la désertion, et comment les soldats réagissent-ils à ces efforts de leurs commandants?
Ensuite, j'analyse les relations internationales contemporaines liées aux conflits armés et à la stabilité. Pourquoi est-ce que les États forment les armées d'autres pays, et avec quels résultats politiques? Comment les mutations actuelles du système international touchent-elles les dynamiques des guerres civiles? Comment raconte-t-on les conflits armés de nos jours?
MÉRAND, Frédéric
Chercheur, Professeur titulaire, Directeur de département
MUNGER, Sylvain
Chargé de cours
Je suis chargé de cours à l’Université de Montréal et chercheur collaborateur à l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA). Mes recherches portent sur les dimensions sociostratégiques de l’intelligence artificielle et du numérique, ainsi que sur la politique du futur, avec une attention particulière à l’influence culturelle et idéologique de la Silicon Valley. J’ai été boursier postdoctoral OBVIA–IVADO, où j’ai mené une enquête sur l’écosystème des startups de Montréal, en analysant les risques sociétaux, les élites et l’imaginaire sociotechnique liés à l’IA. J’ai ensuite poursuivi un second postdoctorat auprès de la Marine nationale française, portant sur le management de l’innovation. L’objectif était de comprendre comment les institutions militaires adoptent les technologies et les codes de la tech pour façonner leurs visions de la guerre future. Je suis également co-auteur du podcast IA Café, qui propose des discussions accessibles et critiques autour des enjeux contemporains de l’intelligence artificielle.
SEYMOUR, Lee Joseph Mars
Chercheur, Professeur agrégé
- Violence politique
- Guerres civiles
- Sécurité internationale
- Séparatisme et autodétermination
- Conflits armés
- Conflits ethniques
- Somalie
- Soudan du Sud
Mes recherches portent sur la violence politique. En particulier, je m’intéresse aux dynamiques des conflits armés et à l’organisation de la violence dans les guerres civiles. Quelques questions m’intéressent plus particulièrement : Pourquoi est-ce que les conséquences politiques des conflits varient? Comment peut-on prévenir la récurrence de la violence après les guerres? Comment est-ce que certaines sociétés deviennent embourbées dans les périodes prolongées de violence.
Mon approche théorique découle d’une perspective socio-institutionelle. Mes recherches sont à la fois macro et micro de manière comparée. Je combine l’analyse statistique des bases de données relatives aux conflits avec les données empiriques collectées sur le terrain dans des sociétés affectées par la violence telles que la Somalie, le Soudan de Sud, l’Abkhazie et le Haut-Karabakh.
Je suis également titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la violence politique.
ZAHAR, Marie-Joëlle
Chercheuse, Professeure titulaire
- Guerres civiles
- Résolution des conflits
- Consolidation de la paix
- Sécurité internationale
- Violence politique
- Acteurs armés non-étatiques
- Médiation
- Afrique subsaharienne
- Conflits ethniques
- Monde arabe
- Moyen-Orient
- Balkans
Depuis plus de dix ans, je mène des recherches sur la violence politique. Spécialiste des groupes armés non-étatiques, je m’intéresse à la manière dont ces groupes s’organisent, organisent les territoires sous leur contrôle, et gèrent leur relation avec les populations civiles. J’ai également un intérêt pour l’analyse de la violence politique dans des contextes de transition entre un état de guerre et une situation "post-conflit". Quand et dans quelles conditions les différents protagonistes d’un conflit interne retournent-ils aux armes et pourquoi? Quelles stratégies les intervenants externes peuvent-ils déployer pour empêcher la violence politique de faire dérailler les accords de paix? Mes analyses dans ce domaine remettent en question l’utilité de la notion de saboteur, communément admise comme le cadre explicatif le plus répandu sur la violence politique en contextes de transition. Enfin, depuis quelques années, je m'intéresse à la médiation comme voie de résolution pacifique des conflits. Quelles sont les caractéristiques des processus de médiation qui facilitent la négociation d'accords de paix? Comment la médiation internationale s'adapte-t-elle pour répondre aux changements dans la nature des conflits armés?
Plus généralement, mes recherches portent donc sur la résolution des conflits et la consolidation de la paix. Je mène celles-ci de manière comparatiste et ai travaillé sur de multiples terrains au Proche-Orient, en Afrique subsaharienne et dans les Balkans. Je me suis récemment penchée sur l’assistance internationale à l’organisation et à la tenue d’élections dans les situations "post-conflit". Je mène également des recherches sur l'inclusion de représentants de la société civile dans les négociations de paix.