Experts en : Sociologie politique
BÉLANGER, André J.
Professeur honoraire
La recherche que je poursuis depuis quelques années s’inscrit dans l’observation plus générale du phénomène de la représentation des intérêts. Elle a pour objet d’analyse l’intellectuel, c’est-à-dire l’acteur qui, se fondant sur sa notoriété en tant que producteur de signes ou de symboles, intervient dans le débat public au nom de l’intérêt général. L’interrogation porte plus précisément sur les conditions sociales et politiques qui en rendent l’accès, semble-t-il, plus facile dans certaines sociétés comme la France, que dans d’autres, comme l’Angleterre. Suivant une démarche de sociologie politique historique, je tente d’identifier les facteurs d’ordre à la fois culturel et structurel qui expliqueraient la différence, étant entendu que les apparences sont parfois trompeuses : l’influence peut s’exercer suivant des réseaux plus discrets et plus efficaces que le laisse croire les mass medias. À cette fin, l’analyse observe cette réalité qui s’exprime dans ces deux sociétés dès le XVIIIe, moment où le processus de sécularisation est bien engagé.
BOISMENU, Gérard
Professeur associé, Professeur émérite
- État social
- Inégalités sociales
- Pauvreté et exclusion
- Politique publique
- Politique publique comparée
- Sociologie politique
- Politiques sociales
- Théories sociales et politiques
- Mouvements sociaux
- Politique comparée
- Comparatisme
- Institutions politiques comparées
- Canada
- Canada (Québec)
- Fédéralisme
- Libéralisme
Ma programmation de recherche porte depuis plusieurs années sur les politiques publiques, avec une attention particulière sur les politiques sociales en perspective comparée. Les travaux mettent l’accent sur les modèles de régulation du rapport salarial. J’y traite de la réalité canadienne, tout en privilégiant une démarche comparative permettant la mise en perspective.
D’abord incluse dans les études du rapport salarial, la protection sociale deviendra un champ spécifique, alors que l’analyse porte de plus en plus sur le traitement politique des sans-emploi. Il s’agit d’une sphère stratégique de la recomposition de l’État social depuis les années 1980 et, encore davantage, depuis le début des années 2000. La comparaison se fait d’abord au sein du Canada (entre les provinces) et avec les États-Unis, puis s’attaque résolument à l’Europe. La question est notamment posée en termes de déterminants de la transformation des politiques sociales.
Dernièrement, le poste d’observation s’est inversé. Si l’intervention publique était posée dans sa relation aux laissés-pour-compte (sans-emploi), c’est l’analyse de ces derniers (de la pauvreté, des exclus et du précariat) qui est devenue récemment le centre d’intérêt.
Par ailleurs, depuis trente ans, la transformation du fédéralisme canadien constitue un objet d’analyse privilégié. La question constitutionnelle est appréhendée sous l’angle de la recomposition de l’État comme cadre d’exercice du pouvoir. Elle sera de ce fait mise en relation avec ses déterminations sociales (espaces régionaux, nationalités, identités), mais également avec le renouvellement des formes d’expression des politiques publiques, comme la nouvelle gestion publique. Là encore, le domaine des politiques sociales et fiscales occupe une large place.
En 2008, j'ai été nommé doyen de la Faculté des arts et des sciences.
DUFOUR, Pascale
Professeure titulaire, Chercheuse
- Politique comparée
- Sociologie politique
- Mouvements sociaux
- Action collective
- Genre et politique
- Canada
- Canada (Québec)
- Amérique du Nord
- Europe
- Résolution des conflits
- Relations internationales
- Représentation politique
- Transnationalisme
- Transition démocratique
- Théories sociales et politiques
- Enjeux environnementaux
- Environnement
- Théories féministes
- Espagne
- Démocratie
- Politique urbaine
- Alimentation
Je travaille principalement sur les mouvements sociaux et l’action collective en perspective comparée. Dans mes recherches, je propose de considérer les acteurs collectifs (partis politiques, syndicats, groupes et réseaux plus informels) comme des joueurs majeurs de la vie politique, même si ceux-ci n’évoluent pas directement sur le terrain institutionnel mais investissent davantage les espaces publics informels, comme la rue, et ne s’adressent pas seulement à l’État ou aux institutions, mais aussi à la population ou à leurs alliés.
L’actualité politique a ramené l’analyse de l’action collective et des mouvements sociaux au cœur des préoccupations de la science politique : comment émergent des mouvements, pourquoi et avec quels effets ? Quelles sont les conditions qui permettent à un acteur collectif de durer ? Quel est le rôle de la contestation politique dans la transformation des sociétés ? Une augmentation des actions protestataires signifie-t-elle que la démocratie représentative est malade ou a atteint ses limites ?
Mes recherches soulignent plutôt la complémentarité des différents types d’action politique, voir la continuité qui peut exister entre l’action collective de type contestataire, l’action de type lobbying et l’action partisane.
Dans mes travaux, je montre notamment que la création de rassemblements militants comme les forums sociaux (mondiaux ou locaux), s’ils participent à la mise en pratique d’une culture politique valorisant la démocratie directe et la recherche du consensus, sont aussi une réponse pragmatique à des besoins locaux et un répertoire d’action collective propre à une génération. Mes travaux récents ouvrent l'analyse à des formes d'action (politique) plus individualisée (comme le glanage ou l'agriculture urbaine), mais qui viennent questionner les frontières de l'engagement en société. Également, je cherche à comprendre comment les institutions jouent sur la manière dont les différentes formes d'action politique se déploient et évoluent.
Mes recherches actuelles tentent ainsi de mettre en avant la plus-value théorique de l’analyse des mouvements sociaux et de l’action collective en science politique, qui nous conduisent à considérer sérieusement la question des conflits et des relations de pouvoir et à ne pas hésiter à tourner notre regard de chercheur vers des terrains peu explorés, parfois en marge de nos sociétés.
Les luttes écologistes et leurs effets sur les autres formes de protestation sociale constituent un nouveau terrain d'investigation pour moi, qui me permettra d'analyser les transformations en cours au niveau des organisations et des réseaux, mais aussi au niveau des individus et leur rapport à l'engagement et au politique.
HIVON, Véronique
Professeure invitée
- Politiques publiques
- Sociologie politique
- Parlementarisme
- Constitutions
- Participation politique
- Participation publique
- Partis politiques
- Femmes et politiques
- Politique publique
- Politiques publiques et réformes sociales
- Parlementarisme et processus législatif
- Constitution et partage des compétences
- Démocratie participative
- Femmes et institutions politiques
- Relations intergouvernementales
- Administration publique
LEVASSEUR, Julie
Doctorante
- Action collective
- Mouvements sociaux
- Politique comparée
- Politique environnementale
- Recherche qualitative
- Sociologie politique
- Théories féministes
- Amériques
- Canada
- Canada (Québec)
- Époque moderne
Julie Levasseur étudie au doctorat en science politique sous la direction de Pascale Dufour. Sa thèse porte sur les controverses socioenvironnementales en région périphérique québécoise. Elle s’intéresse plus largement à la sociologie des mouvements sociaux ainsi qu’aux études culturelles, féministes et postcoloniales.
MÉRAND, Frédéric
Directeur de département, Professeur titulaire, Chercheur
MORRIS, Christian
Chargé de cours, Auxiliaire d'enseignement (étudiant/e), Doctorant
MUNOZ, Sarah
Doctorante
NOËL, Alain
Professeur associé, Professeur émérite
- Politiques sociales
- Politique comparée
- Politique québécoise et canadienne
- Fédéralisme
- État social
- Pauvreté
- Inégalités sociales
- Canada
- Canada (Québec)
- Politique publique
- Politiques publiques
- Politique publique comparée
- Pauvreté et exclusion
- Mouvements sociaux
- Sociologie politique
- Théories sociales et politiques
Mes travaux de recherche portent sur les politiques sociales et sur le fédéralisme en perspective comparée, sur la politique au Canada et au Québec et, plus largement, sur les différents qui opposent la gauche et la droite dans nos démocraties. Je m’intéresse, en particulier, aux politiques publiques qui touchent le principal de ces différents, soit la distribution des revenus entre les citoyens (politiques de lutte contre la pauvreté, politique de sécurité du revenu visant à assurer un soutien financier minimal à tous, politiques du marché du travail).
Ces dernières années, j’ai travaillé notamment sur les stratégies de lutte contre la pauvreté adoptées par les États-membres de l’Union européenne et par les gouvernements provinciaux au Canada. Je me suis également intéressé aux transformations récentes du fédéralisme canadien (déséquilibre fiscal, ententes bilatérales et multilatérales sur les politiques du marché du travail, politiques des provinces concernant les peuples autochtones). Tous ces travaux procèdent de l’idée selon laquelle, en démocratie, la politique sert d’abord à mettre en opposition des conceptions distinctes de la justice sociale.
OUELLET, Catherine
Professeure adjointe, Chercheuse
RENARD, Alexia
Doctorante
ZAHAR, Marion
Auxiliaire d'enseignement (étudiant/e), Doctorante