Experts en : Institutions politiques comparées
BOISMENU, Gérard
Professeur émérite, Professeur associé
- État social
- Inégalités sociales
- Pauvreté et exclusion
- Politique publique
- Politique publique comparée
- Sociologie politique
- Politiques sociales
- Théories sociales et politiques
- Mouvements sociaux
- Politique comparée
- Comparatisme
- Institutions politiques comparées
- Canada
- Canada (Québec)
- Fédéralisme
- Libéralisme
Ma programmation de recherche porte depuis plusieurs années sur les politiques publiques, avec une attention particulière sur les politiques sociales en perspective comparée. Les travaux mettent l’accent sur les modèles de régulation du rapport salarial. J’y traite de la réalité canadienne, tout en privilégiant une démarche comparative permettant la mise en perspective.
D’abord incluse dans les études du rapport salarial, la protection sociale deviendra un champ spécifique, alors que l’analyse porte de plus en plus sur le traitement politique des sans-emploi. Il s’agit d’une sphère stratégique de la recomposition de l’État social depuis les années 1980 et, encore davantage, depuis le début des années 2000. La comparaison se fait d’abord au sein du Canada (entre les provinces) et avec les États-Unis, puis s’attaque résolument à l’Europe. La question est notamment posée en termes de déterminants de la transformation des politiques sociales.
Dernièrement, le poste d’observation s’est inversé. Si l’intervention publique était posée dans sa relation aux laissés-pour-compte (sans-emploi), c’est l’analyse de ces derniers (de la pauvreté, des exclus et du précariat) qui est devenue récemment le centre d’intérêt.
Par ailleurs, depuis trente ans, la transformation du fédéralisme canadien constitue un objet d’analyse privilégié. La question constitutionnelle est appréhendée sous l’angle de la recomposition de l’État comme cadre d’exercice du pouvoir. Elle sera de ce fait mise en relation avec ses déterminations sociales (espaces régionaux, nationalités, identités), mais également avec le renouvellement des formes d’expression des politiques publiques, comme la nouvelle gestion publique. Là encore, le domaine des politiques sociales et fiscales occupe une large place.
En 2008, j'ai été nommé doyen de la Faculté des arts et des sciences.
DUHAMEL - IN MEMORIAM, Luc
Professeur honoraire
- Russie (Fédération de)
- Institutions politiques comparées
- Partis politiques
- Transition démocratique
- Démocratisation et résiliences autoritaires
- Autoritarisme
- Régimes autoritaires
Je poursuis des recherches sur les changements dans les systèmes politiques. J’étudie la corruption dans son impact sur les changements politiques. Cet impact est particulièrement important dans l’évolution des systèmes politiques en Russie et aussi dans l’espace postsoviétique. Corruption et autoritarisme sont liés. D’un côté la corruption est responsable dans une grande mesure de l’autoritarisme; de l’autre côté l’autoritarisme génère la corruption.La corruption a beaucoup à voir avec le système politique qui prévaut en Russie et dans les pays émergents en général. Cet autoritarisme a divers traits : absence de démocratie, personnalisation du pouvoir, résilience et une certaine efficacité économique. Je tente de répondre aux questions suivantes : pourquoi certaines sociétés semblent préférer l’autoritarisme à la démocratie libérale? Pourquoi dans certaines sociétés les leaders autoritaires semblent plus populaires que les institutions démocratiques.
GODBOUT, Jean-François
Chercheur, Professeur titulaire
- Intelligence artificielle
- Parlementarisme
- Élections
- Partis politiques
- Institutions politiques comparées
JENSON, Jane
Professeure associée, Chercheuse, Professeure émérite
- Politiques sociales
- Politique publique
- Politique comparée
- Comportement politique
- Citoyenneté
- Amériques
- Europe de l’Ouest
- Développement humain
- Canada
- Époque contemporaine
- Europe
- Amérique latine
- Institutions politiques comparées
- Histoire des idées
- 1945-1989
- 1989-2000
- 2000 à nos jours
- Libéralisme
- Théories sociales et politiques
- Organisations internationales
- Mouvements sociaux
- Union européenne
Le sujet principal de mes recherches au courant de la dernière décennie a été les changements en cours de la citoyenneté sociale, au Canada, en Europe et en Amérique latine. Mon approche théorique découle de l’institutionnalisme historique, avec un accent particulier sur les influences réciproques entre les idées, les institutions et les intérêts. Durant les deux dernières décennies, le travail, la famille et les relations de genre se sont transformés, tout comme les parcours de vie, ébranlant par le fait même toutes les prémisses à la base de politiques sociales mises en place durant les trois décennies ayant suivi 1945.
Jumelées à une attaque politique menée par les néo-libéraux dans les années 1980 et 1990, ces transformations ont appelé à une analyse politique des nouveaux risques sociaux et ont donné lieu à l’émergence d’autres perspectives. Parmi celles-ci, on compte la perspective d’investissement social qui structure désormais de nombreux régimes de citoyenneté sociale. Des idées relatives à l’investissement social et innovation soiale ont été institutionnalisées, souvent à l’initiative de ministres des finances, d’institutions financières internationales ou d’organisations internationales, telles que la Banque mondiale et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Projets en cours
- "L'économie politique et sociale du développement local - structures et acteurs"
- "Les transferts monétaires conditionnels"
PERDOMO, Roman
Auxiliaire d'enseignement (étudiant/e), Doctorant
- Politique comparée
- Amérique latine
- Pérou
- Citoyenneté
- Corruption
- Démocratisation et résiliences autoritaires
- Institutions politiques comparées
- Brésil
Ma thèse vise à analyser l'action des lanceurs d'alerte en Amérique latine. Je m'intéresse aux incitations et obstacles auxquels sont confrontés ces acteurs, ainsi qu'aux mécanismes juridiques qui les protègent, principalement au Pérou et au Brésil.
D'autre part, j'étudie les liens entre l'érosion démocratique et les transformations de la société civile, particulièrement dans le contexte de la politique au Pérou.