Experts en : Époque contemporaine
BERNARD, Milan
Doctorant, Auxiliaire d'enseignement (étudiant/e), Chargé de cours
- Philosophie politique
- Théories sociales et politiques
- Philosophie sociale
- Théorie délibérative
- Histoire des idées
- Époque contemporaine
Mes recherches doctorales, se basant principalement sur les travaux et l'héritage intellectuel d'Hannah Arendt, s'intéressent à la présence du conflit au coeur de la politique, et à la possibilité d'équilibrer son potentiel destructeur via la solidarité.
Je m'intéresse aussi, dans ce contexte, à l'état idéologique de la société actuelle.
Mots clés: conflit, Hannah Arendt, mesure, solidarité, responsabilité pour le monde, écologie
J'ai également travaillé sur les mouvements sociaux, la diffusion des idées et des normes en relations internationales et en arts visuels et les politiques sociales (assurance-emploi).
DEVETTE, Pascale
Professeure agrégée
- Philosophie politique
- Théories féministes
- Philosophie sociale
- Époque contemporaine
- Théories sociales et politiques
Mes recherches s’inscrivent essentiellement dans une démarche de théorie politique et de philosophie sociale. Je réfléchis aux conditions sociopolitiques de l’épanouissement de certaines capacités humaines, dont en particulier celles de l’attention, de la compassion et de l’engagement, en m’intéressant à l’intersection de l’individualité et du social. Pour ce faire, j’étudie notamment les mécanismes de pouvoir qui structurent l’intimité et entravent le développement de ces capacités. En ce sens, mon approche est foncièrement politique et s’inspire d’auteurs et d’autrices issu.e.s de la théorie politique (dont Simone Weil, Hannah Arendt, Hartmut Rosa et John Dewey) ; elle est aussi multidisciplinaire, car elle explore différentes dimensions constitutives de l’individualité. Elle engage un dialogue substantiel avec les domaines des études féministes, de la sociologie, de la philosophie et de l’anthropologie.
Mon programme de recherche est constitué de trois thèmes principaux. J’étudie premièrement les phénomènes attentionnels. M’intéressant à la dimension épistémique de l’attention et à ses effets sociopolitiques, de même qu’à ses rapports à l’éthique, j’examine les facteurs d’invisibilité sociale dans laquelle se retrouvent certaines catégories de personnes perçues comme « en deçà » de ce qui mérite attention et, à l’inverse, à l’ultravisibilité que subissent d’autres catégories marginalisées considérées comme dangereuses. Deuxièmement, je creuse le concept de vulnérabilité. La question de la vulnérabilité est névralgique dans les éthiques féministes et en philosophie sociale. L’originalité de mon approche est de tenir compte de l’aspect politique et critique de la vulnérabilité, sans pour autant en diminuer l’importance éthique, afin d’en étudier certains éléments paradoxaux. Troisièmement, j’approfondis les différentes théories et philosophies du travail en creusant deux sous-éléments. D’une part, j’explore la manière dont l’humain construit des habitudes dans son milieu de travail, façonne sa réalité quotidienne et apprend différentes manières de percevoir et d’agir avec les autres. D’autre part, j’explore comment les expériences concrètes de différents espaces d’innovation sociale dans l’organisation du travail invitent à le concevoir différemment, ouvrant ainsi la voie à d’autres façons d’articuler les relations de pouvoir et les manières d’agir qui facilitent ou non l’engagement de chacun.e dans son milieu. Le travail prend ici une forte dimension politique et révèle les liens qui l’unissent à la démocratie radicale.
Ces trois thèmes de recherches m’ont amené à développer un nouveau champ d’investigation, qui s’articule autour de la notion de décroissance. Je propose de réfléchir à celle-ci dans une perspective existentielle et éthique plutôt que dans la perspective macrosociologique de l’économie politique, dans laquelle elle est habituellement saisie. Cette nouvelle recherche vise à définir un nouveau concept, celui de « décroissance de soi », afin de fonder une conception décroissantiste de l’individu. Pour ce faire, je mobiliserai principalement les écrits de Weil, en complémentant certains aspects de la problématique avec la pensée d'Arendt, celle de Hans Jonas et certains écrits écoféministes.
Intérêts:
- Pensée française contemporaine
- Théories critiques
- Pensées féministes
- Théories et philosophies du travail
- Littérature et politique
- Phénomènes attentionnels
- Vulnérabilité
- Démocratie radicale
- Décroissance
DUCHÂTEAU, Maxime
Doctorant, Aux. de recherche (étudiant/e)
JENSON, Jane
Professeure associée, Chercheuse, Professeure émérite
- Politiques sociales
- Politique publique
- Politique comparée
- Comportement politique
- Citoyenneté
- Amériques
- Europe de l’Ouest
- Développement humain
- Canada
- Époque contemporaine
- Europe
- Amérique latine
- Institutions politiques comparées
- Histoire des idées
- 1945-1989
- 1989-2000
- 2000 à nos jours
- Libéralisme
- Théories sociales et politiques
- Organisations internationales
- Mouvements sociaux
- Union européenne
Le sujet principal de mes recherches au courant de la dernière décennie a été les changements en cours de la citoyenneté sociale, au Canada, en Europe et en Amérique latine. Mon approche théorique découle de l’institutionnalisme historique, avec un accent particulier sur les influences réciproques entre les idées, les institutions et les intérêts. Durant les deux dernières décennies, le travail, la famille et les relations de genre se sont transformés, tout comme les parcours de vie, ébranlant par le fait même toutes les prémisses à la base de politiques sociales mises en place durant les trois décennies ayant suivi 1945.
Jumelées à une attaque politique menée par les néo-libéraux dans les années 1980 et 1990, ces transformations ont appelé à une analyse politique des nouveaux risques sociaux et ont donné lieu à l’émergence d’autres perspectives. Parmi celles-ci, on compte la perspective d’investissement social qui structure désormais de nombreux régimes de citoyenneté sociale. Des idées relatives à l’investissement social et innovation soiale ont été institutionnalisées, souvent à l’initiative de ministres des finances, d’institutions financières internationales ou d’organisations internationales, telles que la Banque mondiale et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Projets en cours
- "L'économie politique et sociale du développement local - structures et acteurs"
- "Les transferts monétaires conditionnels"
MCLAUCHLIN, Théodore
Chercheur, Professeur titulaire
- Conflits armés
- Guerres civiles
- Sécurité internationale
- Institutions militaires
- Violence politique
- Autoritarisme
- Action collective
- Époque contemporaine
- Organisations internationales
- Acteurs armés non-étatiques
- Relations internationales
- Nationalisme
Je suis chercheur dans le domaine de la sécurité et des guerres internationales et internes. Mes recherches ont deux grands volets. D'abord, je m'intéresse à l'organisation et à la vie politique des forces militaires, tant étatiques que non-étatiques. Je tente de répondre à des questions telles que : Comment certaines forces armées maintiennent-elles la cohésion pendant les guerres, qui perdurent parfois et qui posent toujours de nombreux défis? Pourquoi les officiers et les soldats prennent-ils partie pour un côté ou l'autre lors d'un conflit interne? Que font les chefs d'un groupe armé face à la possibilité de la désobéissance et de la désertion, et comment les soldats réagissent-ils à ces efforts de leurs commandants?
Ensuite, j'analyse les relations internationales contemporaines liées aux conflits armés et à la stabilité. Pourquoi est-ce que les États forment les armées d'autres pays, et avec quels résultats politiques? Comment les mutations actuelles du système international touchent-elles les dynamiques des guerres civiles? Comment raconte-t-on les conflits armés de nos jours?
RENARD, Alexia
Doctorante
SABOURIN, Olivier
Auxiliaire d'enseignement (étudiant/e), Doctorant