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Experts en : Science et politique

DALPÉ, Robert

Professeur honoraire

Le développement de la science et de la technologie constitue un secteur important d’intervention de l’État dans les pays industrialisés. Les gouvernements ont fortement soutenu les technologies militaires et plus récemment la recherche en santé.

Mes recherches portent sur les politiques publiques qui orientent la direction et l’ampleur de la recherche et des organisations scientifiques. Les politiques mettent actuellement l’accent sur différentes formes d’interaction avec le secteur privé, dans l’objectif de maximiser les retombées économiques des investissements publics. La commercialisation de la recherche via des brevets, des licences ou des spinoffs devient une priorité.

Mes recherches actuelles concernent ces activités de commercialisation dans le secteur des biotechnologies aux États-Unis et au Canada. Les résultats montrent la diversité des pratiques en fonction des stratégies et des perceptions des chercheurs universitaires, de leurs objets de recherche et des opportunités d’affaires pour l’industrie.

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Lemor, Antoine

LEMOR, Antoine

Chargé de cours, Doctorant

Mes recherches s’inscrivent à l’intersection des politiques publiques et des études sur la science et la technologie (STS). Je m’intéresse particulièrement au conseil scientifique, aux configurations institutionnelles de l’interface science-politique (autonomie des agences scientifiques, réseaux d’experts) et aux dynamiques d’incertitude et d’émotions qui encadrent l'influence des preuves scientifique. Dans mes recherches postodoctorales au CIRST, au RFICS et en partenariat avec l’INSPQ, je travaille à l'étude des conditions d'influence des agences publiques de recherche scientifique les politiques publiques au Canada en utilisant notemment des méthodes computationnelles de Traitement automatisé du langage naturel (TALN). Dans mes travaux auprès du projet ENDURE, je m'intéresse à la résilience institutionnelle et à l'adaptation des institutions scientifiques après la survenue de la pandémie.

Ma thèse doctorale examine les variations dans les stratégies de lutte contre la pandémie de COVID-19 en comparant le Québec et la Suède. À travers des méthodes mixtes (analyse historico-institutionnelle, traitement automatisé du langage naturel (TALN), une analyse des réseaux d’experts), ma thèse montre que les configurations institutionnelles – notamment l’autonomie des scientifiques et la centralisation des processus décisionnels – ont joué un rôle fondamental dans la gestion de l’incertitude et dans la sévérité des politiques publiques adoptées durant la pandémie. Ma thèse introduit également une nouvelle typologie des systèmes de conseil scientifique fondées sur les résultats empiriques qu'elle présente. 

En dehors de mes travaux doctoraux, mes recherches s’élargissent à l’analyse de la rhétorique scientifique dans les discours numériques et politiques, notamment sur des plateformes comme YouTube. En collaboration avec Tristan Boursier, j’examine comment la science est mobilisée pour légitimer des discours idéologiques et influencer les perceptions publiques. Nous créons pour cela une base de données textuelle des transcriptions et métadonnées de plus de 20 000 vidéos d'influenceurs politiques francophones sur Youtube. Je collabore également avec d'autres collègues sur des thématiques scientifiques connexes comme les changements climatiques en utilisant des méthodes computationnelles. Des informations mises à jour sont disponibles ici.

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Montpetit, Éric

MONTPETIT, Éric

Vice-doyen, Professeur titulaire

Depuis plus de dix ans, je fais des recherches sur les politiques publiques au Canada, mais aussi aux États-Unis et en Europe. L’étude des politiques publiques revêt une importance particulière puisque celles-ci sont le résultat le plus tangible de l’activité gouvernementale. C’est lors de leur production que s’activent les acteurs politiques, tant ceux qui sont élus que ceux qui ne le sont pas, et qu’interviennent les normes et les institutions. Bref, l’analyse de politiques publiques permet de bien saisir le fonctionnement de la démocratie. À contre-courant de ce que disent les commentateurs et journalistes politiques, mes analyses soulignent ce qui fonctionne bien dans les démocraties nord-américaines et européennes.

Dans mes travaux récents, je montre notamment que les désaccords entre acteurs du développement des politiques n’ont pas les effets néfastes qu'on leur impute. Les désaccords ne sont pas à la source des blocages et des décisions sous-optimales prédits par les principales théories, favorisant même parfois l’élaboration de politiques innovatrices et plus légitimes.

Mes recherches actuelles tentent aussi de démystifier le rôle de la science dans des contextes conflictuels d’élaboration des politiques publiques.

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