Les centres, groupes et chaires de recherche
Centres de recherche
Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal (CÉRIUM)
Le CÉRIUM a pour mission de favoriser le développement des connaissances sur les questions internationales. Cette mission s’accomplit à travers des activités de recherche, de formation et de rayonnement.
Ses principaux axes de recherche sont :
- la dynamique transatlantique;
- les défis de la mondialisation économique;
- la gouvernance mondiale;
- la paix et la sécurité;
- la diversité, l’identité et les transferts culturels;
- les enjeux et stratégies du développement.
Centre d'études asiatiques
Le Centre d'études asiatiques assume la coordination et le développement de la recherche, de l'enseignement et des autres activités de l’UdeM qui sont liées à l'Asie de l'Est.
Le Centre compte parmi ses membres plus de 20 spécialistes de langues, littérature, cinéma, histoire, politique, philosophie, économie, géographie, anthropologie et communication de l'Asie de l'Est. Grâce à ses programmes d'étude, à ses ressources, à ses activités de recherche, à son centre de documentation et à ses bourses, le CETASE permet aux professeurs et aux étudiants de demeurer à l'avant-garde des études sur l'Asie de l'Est.
Centre d'études sur la paix et la sécurité internationale (CEPSI)
Le CEPSI est un centre interuniversitaire (Université de Montréal et Université McGill) dont le but est l'enseignement et la recherche dans le champ de la sécurité internationale.
La recherche au CEPSI se caractérise par l'analyse des enjeux d'actualité qui affectent la politique de sécurité canadienne et par le souci de contribuer à la connaissance théorique et historique fondamentale. Vincent Arel-Bundock, Dominique Caouette, Magdalena Dembinska, Theodore McLauchlin, Frédéric Mérand, Françoise Montambeault, Lee Seymour, Jean-Philippe Thérien, Simon Thibault et Marie-Joëlle Zahar, professeurs au Département, travaillent au CEPSI.
Centre de recherche sur les politiques et le développement social (CPDS)
Le CPDS regroupe des professeurs-chercheurs des départements de science politique, de sociologie et de disciplines connexes de l'Université de Montréal et d'autres institutions du Québec et du Canada.
Le Centre étudie les liens et les interactions entre les politiques publiques et le développement social, au Québec et au Canada, mais aussi dans une perspective comparée et internationale. Trois grandes orientations de recherche définissent les activités :
- l'étude des politiques publiques et des institutions;
- l'étude des enjeux du développement social et des mouvements sociaux;
- l'analyse des dynamiques associées à la mondialisation et à la gouvernance à des niveaux multiples.
Au Département, Laurence Bherer, Gérard Boismenu, Dominique Caouette, Pascale Dufour, Jane Jenson, Erick Lachapelle, Theodore McLauchlin, Françoise Montambeault, Éric Montpetit, Martin Papillon, Christine Rothmayr Allison, Denis Saint-Martin, et Jean-Philippe Thérien sont membres du CPDS.
Centre Jean Monnet de Montréal
L’Université de Montréal et l’Université McGill sont associées depuis 2000 dans la diffusion des connaissances et l’enseignement sur l’Union européenne. Héritier de la première Chaire Jean Monnet établie à l’extérieur de l’Europe en 1993, le Centre Jean Monnet de Montréal réunit une trentaine de chercheurs et d’étudiants qui travaillent dans un environnement bilingue, branché sur les décideurs, le monde des affaires, les jeunes et la société civile.
Le Centre Jean Monnet de Montréal rassemble les professeurs Laurie Beaudonnet, Magdalena Dembinska, Frédéric Mérand et George Ross.
Groupes de recherche
Équipe de Recherche sur l’Inclusion et la Gouvernance en Amérique Latine (ÉRIGAL)
L’ÉRIGAL (Équipe de recherche interuniversitaire sur l’inclusion et la gouvernance en Amérique latine) a été créée à l’Université de Montréal en 2017. Elle réunit 12 chercheur·es, ainsi que des étudiant·es à la maîtrise et au doctorat, provenant de six universités québécoises. L’équipe est dirigée par Françoise Montambeault (UdeM), co-dirigée depuis 2024 par Nora Nagels (UQAM), et compte parmi ses professeures membres Danielle Coenga Oliveira (UdeM). Face aux reculs démocratiques qui traversent la région, l’ÉRIGAL analyse les pratiques citoyennes, les formes de résistance et les innovations sociales qui transforment les régimes de citoyenneté. Ses recherches s’organisent autour de trois axes : espaces participatifs et communs urbains, violence et droits humains, care et gouvernance.
Site web : www.erigal.org
Compte Linkedin : https://ca.linkedin.com/company/erigal
Pôle de recherche sur l’Afrique et le monde émergent (PRAME)
Le Pôle de recherche sur l’Afrique et le monde émergent (PRAME) est rattaché au Département de science politique de l’Université de Montréal, et est une unité affiliée au Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM).
Il a été créé en 2013 à l’initiative de son Coordonnateur, le Professeur Mamoudou Gazibo, à la suite de plusieurs années de réflexion et de recherches engagées d’abord sur les interactions entre la Chine et l’Afrique, et élargies par la suite aux autres pays émergents. Il naît à un moment où l’engagement multiforme des pays émergents ainsi que les activités de leurs entreprises transnationales et de leurs ressortissants progressent à un rythme sans précédent.
Mondialisation sous tension
Notre programme de recherche se propose de jeter un regard critique sur les lisières de la mondialisation et de la gouvernance mondiale, là où les progrès évidents d’hier ouvrent aujourd’hui la voie à des remises en question, des reflux, des modèles alternatifs et des contestations de toutes parts. Peut-on réellement gouverner le monde de manière rationnelle, en évitant les conflits et en améliorant toujours davantage la coopération entre les humains ?
Équipe de recherche sur la politique internationale des conflits civils (ÉPICC).
l’Équipe de recherche sur la politique internationale des conflits civils (ÉPICC) est rattaché au Département de science politique de l'Université de Montréal, et est une unité affiliée au Centre d'Études sur la Paix et la Sécurité Internationale (CEPSI). l’ÉPICC rassemble les professeurs Theodore McLauchlin, Marie-Joëlle Zahar, Lee Seymour et Jean Lachapelle experts réputés sur les conflits civils.
Leur programme de recherche en 2021-2026 s’intitule La politique mondiale contemporaine des conflits civils: élargissement de réseaux, échanges contestés. Ils étudient comment les mutations de la politique mondiale se traduisent aux conflits civils, notamment sur comment les acteurs locaux naviguent ces changements.
Collectif de recherche Action Politique et Démocratie (CAPED)
La programmation du CAPED (Collectif de recherche Action Politique et Démocratie) pour 2023-2027, intitulée Faire politique à la marge : relations, rapports de pouvoir et espaces du militantisme, vise à analyser comment repenser le politique à travers les interactions entre individus dans un contexte de fragmentation et de volatilité des appartenances.
Les professeures Pascale Dufour, Laurence Bherer et Alexandra Ana de l'Université de Montréal font partie de l'équipe du CAPED.
Les axes de recherche sont les suivants :
- Les subjectivités politiques émergentes
- Les résistances quotidiennes et leurs interrelations
- Les espaces du militantisme
Chaires de recherche
Chaire de recherche du Canada Participation et Citoyenneté(s)
La Chaire de recherche du Canada Participation et Citoyenneté(s), s’intéresse aux différentes formes de participation des citoyen.nes à la vie démocratique au-delà des élections, tant au sein qu’en dehors des institutions participatives, ainsi qu’aux trajectoires individuelles, collectives et relationnelles des citoyen.nes qui s’y engagent. La programmation de l’équipe de la Chaire se décline en trois axes principaux :
- Citoyenneté et politiques participatives, qui abordent principalement les instruments étatiques formels de participation citoyenne et leurs effets sur les processus d’inclusion et d’exclusion au sein des régimes de citoyenneté;
- Participation informelle et (re)définition des modes d’inclusion sociale, qui se penche sur les formes non institutionnalisées, moins organisées, plus spontanées, voire individualisées, de participation citoyenne et comme mode d’inclusion au politique ;
- Participation, citoyenneté(s) et normes internationales, qui s’intéressent à la mise en œuvre des normes internationales et à leur impact sur les espaces participatifs, notamment au regard du droit autochtone à la consultation et au consentement préalable, libre et éclairé en perspective comparée.