Bulletin des diplômées et des diplômés en science politique - Janvier 2025
Mot du directeur
Du 10 au 12 janvier, nous avons été les hôtes de la 14e édition des Jeux de la Science Politique. Grâce au soutien de nombreux partenaires du secteur public et privé, cette compétition annuelle réunit les délégations de partout au Canada qui se livrent à une série d’épreuves professionnalisantes, scientifiques et sportives.
Pour ma part, j’ai été époustouflé par le niveau de préparation et les talents du comité organisateur de l’Université de Montréal, ainsi que des 350 participants et participantes. Si mon cœur appartenait à Science Politique Université de Montréal, j’ai été enchanté de voir la complicité qui s’est nouée entre toutes les universités, de l’Alberta jusqu’au Nouveau-Brunswick.
La nouvelle génération de politologues hérite du monde le plus inquiétant depuis des générations. Retour de la guerre, recul de la démocratie, catastrophe climatique, misère sociale, rejet de la raison et de la science : pour relever ces défis, nos étudiantes et étudiants devront faire preuve d’ambition, de sagesse, de polyvalence, et de compétences de pointe. Nous nous employons à les y préparer mais, dans cette démarche nécessairement collective, les Jeux de la Science Politique prennent tout leur sens.
Le monde qui vient aura, plus que jamais, besoin de la science politique. En tant que diplômées et diplômés, vous pouvez appuyer la nouvelle génération de politologues en soutenant notre programme de bourses, en participant à notre programme de mentorat, et en faisant mieux connaitre les avantages d’une formation en science politique auprès de vos collègues.
Frédéric Mérand
Directeur
Retour sur les Jeux de la science politique
Seule compétition interuniversitaire et francophone en science politique au Canada, les Jeux de la science politique (JDSP) ont lieu annuellement dans une université différente. Cette année, c’est au tour de l’Université de Montréal de les accueillir.
Pour l’occasion, elle recevra du 10 au 12 janvier 270 étudiantes et étudiants de neuf établissements universitaires, sans compter les partenaires, membres des jurys et autres invités.
Communauté diplômée
Jean-François Béland est nommé sous-ministre associé au ministère des Ressources naturelles et des Forêts.
Amélie Forget nommée directrice d’implantation du nouveau Centre Ruralités durables en Charlevoix
Marie-Josée Gagnon parmi les 100 femmes les plus influentes du Canada.
Denis Marion est nommé membre indépendant et président du conseil d’administration de l’Institut national de santé publique du Québec
Nouvelles
Retrouvez les interventions de nos étudiant(e)s dans la presse !
Dans le cadre du cours obligatoire de la maitrise en affaires publiques et internationales donné par Pierre Martin, plus de 25 étudiant.e.s du Département ont écrit des articles dans des journaux québécois et d’ailleurs.
De la guerre civile au Liban, à la place des femmes en politiques, en passant par les élections moldaves, nos étudiant.e.s ont apporté un éclairage sur plusieurs sujets chauds de l’actualité.
Renouvellement de la chaire de recherche de Françoise Montambeault
En décembre 2024, à la suite des derniers concours du Programme des chaires de recherche du Canada, la Chaire de recherche du Canada sur la participation et la citoyenneté renouvelée. Dirigée par la professeure titulaire Françoise Montambeault, cette chaire s’intéresse aux liens entre les formes de participation et les trajectoires individuelles, collectives et relationnelles de construction de la citoyenneté en perspective comparée.
Une colombe dans le ciel de janvier, une intervention de Marie-Joëlle Zahar dans La Presse
Professeure au Département de science politique, elle explique la situation actuelle au Moyen-Orient : « Les Iraniens font le plein de drones sophistiqués et se préparent à l’éventualité qu’Israël soit enhardi avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir. L’Iran est affaibli et se sent menacé et c’est très risqué. »
Philanthropie
« La bourse a littéralement sauvé ma vie et celle de ma famille. »
Maryna Khrennikova, étudiante au baccalauréat
J’étudiais à l'Université nationale de Kharkiv en Ukraine lorsque la guerre a éclaté. Je suis venue à l’Université de Montréal dans le cadre d'un programme d'échange en avril 2022.
Au départ, on me donnait la possibilité d'étudier gratuitement pendant un an. Puis, j'ai appris que, grâce à une bourse, j’aurais la possibilité de terminer mon baccalauréat. Je me souviens d'avoir pleuré de bonheur et d'avoir appelé mes parents pour leur annoncer la nouvelle. Ce jour-là, mon destin s'est joué. J'ai compris que je resterais à Montréal et que cette ville serait ma nouvelle maison. Mes parents aussi, qui ont décidé de déménager ici.
Donner la possibilité d’apprendre est le meilleur cadeau que l'on puisse offrir à une personne, car on lui donne l’indépendance, la liberté et la possibilité de réussir son avenir.
Les dons aux nouvelles bourses à la maîtrise sont un investissement précieux dans cette vision d'un avenir meilleur.
De tout cœur, merci aux donateurs et aux donatrices pour votre générosité!
Maryna Khrennikova
Événements à venir
25 ans depuis la résolution 1325 de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité : un nouvel élan est-il possible ?
À l’occasion du 25e anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, cette conférence offrira une réflexion approfondie sur les avancées et les défis rencontrés depuis son adoption. Les intervenantes, issues de divers horizons académiques et pratiques, partageront leurs perspectives sur les enseignements clés et les stratégies innovantes pour renforcer l’impact de l’agenda Femmes, paix et sécurité (FPS). Cette conférence vise à nourrir le débat sur les prochaines étapes pour consolider les acquis et surmonter les défis persistants dans un monde marqué par une multiplication de conflits.
Conférence Les Belles Heures : Comprendre la mobilisation des femmes au sein des mouvements islamistes
Laurence Deschamps-Laporte analyse des motivations et facteurs sociaux, idéologiques et politiques qui expliquent pourquoi des femmes s’engagent au sein des mouvements islamistes au Moyen-Orient. Alors que ces mouvements soutiennent et consolident des structures patriarcales et prônent une ségrégation stricte des femmes au sein de la société, comment concevoir que des femmes puissent adhérer à des objectifs islamistes susceptibles de restreindre leurs droits ? La conférence examine divers exemples, depuis celui de Daesh jusqu’aux « sœurs » musulmanes, pour conclure par une analyse des femmes salafistes impliquées dans la sphère politique en Égypte — une communauté au sein de laquelle Laurence Deschamps-Laporte a mené des recherches de terrain approfondies.
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