Dans un texte pour la Presse+, la chercheuse postdoctorale du CÉRIUM Maïka Sondarjee commente sur le rôle de l’OMS en cette période de crise sanitaire, à la suite des critiques de Donald Trump à l’encontre de l’organisation internationale. La chercheuse explique qu’un renforcement des institutions internationales sera nécessaire pour faire face aux prochaines crises mondiales.
EXTRAIT : Plutôt que de critiquer le manque de réactivité de l’organisation, la crise devrait nous faire réaliser son importance dans la gestion de crise globale. L’OMS a sonné l’alarme et parlait déjà d’urgence mondiale le 31 janvier. Il a fallu plusieurs semaines avant l’implantation de mesures d’urgence par les pays membres.
L’organisation ne peut évidemment pas obliger les pays à adopter l’état d’urgence. Les organisations internationales n’ont que peu de pouvoir coercitif. Et à moins qu’on établisse un gouvernement mondial, ce qui semble peu probable dans le court ou moyen terme, il en demeurera ainsi. Les gouvernements, surtout le gouvernement américain, doivent s’attribuer une grande part de responsabilité quant à la lenteur de leur gestion de crise et cesser de faire porter la faute à l’OMS.
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