Dans une entrevue pour le Devoir, la professeure et chercheuse invitée au CÉRIUM Laurence Deschamps-Laporte a commenté l’escalade des tensions à Gaza. Elle constate que l’intervention étrangère pour faire cesser les violences n’est pour l’instant qu’un jeu de paroles sans actions concrètes.
TEXTE : « Il y a eu beaucoup d’interventions et peu d’actions jusqu’à maintenant. On est encore dans le jeu des paroles », note néanmoins Laurence Deschamps-Laporte, professeure et chercheuse invitée au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal. « D’un côté comme de l’autre, on voit des forces politiques très peu représentatives », observe-t-elle. Israël a tenu quatre élections en 2 ans et les Palestiniens n’ont pas voté depuis 15 ans, poursuit la spécialiste. L’intervention de parties tierces, comme le roi de Jordanie appelé à intervenir dans le passé, pourrait soutenir une désescalade plus rapide, soutient-elle.