Dans un texte pour le Devoir, le candidat à la maîtrise Abdelouhab Benjelloun s’interroge sur le manque d’engagement du Canada après l’envoi de 10 militaires canadiens lors d’un exercice opérationnel de l’OTAN en Norvège.
EXTRAIT : Dans les circonstances, les lacunes des Forces armées canadiennes ne sont pas nécessairement synonymes de désengagement, mais bien d’impuissance, au sein de l’OTAN. Et l’exacerbation de la présente pénurie de main-d’œuvre dans l’armée est éloquente à ce sujet. Mais qu’est-ce que cela pourrait-il bien signifier pour les autres États membres de l’OTAN? Comment un État peut-il affirmer vouloir défendre les intérêts de ses alliés transatlantiques et son propre territoire dans le Nord alors qu’il se fie sur ses alliés pour le défendre sans même offrir de contrepartie au moment d’une crise diplomatique aussi majeure ?