Au quotidien, deux questions donnent un sens à son travail. Comment assurer la pérennité des projets en développement international? Comment y intégrer les femmes en suivant l’approche du féminisme décolonial?

Sa formation à l’Université de Montréal lui a été fort utile pour identifier ses champs d’intérêt et peaufiner ses choix de carrière. Une première expérience professionnelle au Sénégal, en 2017, lui a permis de découvrir et de se familiariser avec le volontariat international.

Pour mieux vivre à l’étranger, Ayélé recommande de se défaire de ses idées préconçues afin d’apprécier celles des autres. On ne peut faire carrière à l’international sur un coup de tête. L’expérience se déroulera correctement si elle a été bien préparée.

Chose certaine, le cheminement de chacun.e est un processus personnel, d’où sa citation préférée, de Frantz Fanon: «Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir.»

Derniers conseils d’une expatriée

Qualités pour s’adapter au «chaos» du monde?

Patience et ouverture d’esprit.

Qu’est-ce que le féminisme décolonial?

On peut en avoir une bonne idée en lisant ce texte:

Ayélé Marie d’Almeida et Sandra Coffi, «Colonialisme, genres et développement», Possibles, vol. 43, n^o 2 (2019). L’article est disponible ici.

À lire?

• Paulo Coelho, L’alchimiste (Paris: LGF, 2002).
• Chimamanda Adichie Ngozie, Americanah (New York: Alfred A. Knopf, 2013).
• Albert Camus, L’Étranger (Paris: Gallimard, 1942).

Lieu à découvrir?

La région de la Casamance, au Sénégal.