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Manon Ebel

Depuis 2015, Manon Ebel a œuvré auprès de différentes organisations internationales, dont le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). 

À l’Université de Montréal, Manon a obtenu un baccalauréat en relations internationales, orientation droit. Elle est aussi titulaire d’une maîtrise en environnement et développement durable, profil enjeux sociaux et société. Sa passion: lutter contre les changements climatiques et leurs effets, dont l’accroissement des inégalités. Manon souhaite développer des solutions concrètes grâce, notamment, à la permaculture.

Au baccalauréat, Manon a exploré des sujets très différents avant de se concentrer sur les défis environnementaux touchant l’aide humanitaire et le développement. La multidisciplinarité a été déterminante pour nourrir et renforcer sa capacité d’adaptation, et ce, tout au long de ses études et de sa carrière professionnelle.

Au baccalauréat et à la maîtrise, Manon a participé à de nombreuses activités internationales, dont un échange en Norvège, un stage auprès d’Amnistie Internationale, un séjour au Pérou lors de la COP20 et un stage au PNUE à Genève.

Décidée à vivre en Europe, Manon passe plusieurs mois à chercher un premier emploi. Le réseautage et l’envoi de candidatures spontanées lui ont permis de décrocher un poste à la FICR. À Genève, elle s’est aussi engagée auprès d’ONG comme la Swiss Youth for Climate.

Une fois prête à se rendre sur le terrain, Manon a rejoint le programme Junior Professional Officer (JPO) des Nations Unies. Elle a passé un an en Haïti et deux ans au Sénégal, participant à des projets liés à l’environnement, la reforestation et l’agroforesterie, entre autres.

En mission dans des villages isolés, Manon a pris conscience des difficultés de trouver le juste milieu entre les attentes des communautés locales et le financement disponible. La volonté de faire une différence rencontre de nombreux obstacles. Manon souligne aussi l’importance de conserver son esprit critique, même dans les grandes organisations. Autrement, le travail humanitaire perd son sens.

Un mot de Nelson Mandela l’aide à remettre les choses en perspective: «It always seems impossible until it’s done» (cela paraît toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse).

Derniers conseils d’une expatriée

À lire ?

  • Mary Robinson, Everybody Matters: My Life Giving Voice (Londres: Hodder, 2013). Une pionnière en politique active, dans les institutions internationales et militante pour la justice climatique.
  •  Jeanne Burgart Goutal, Être écoféministe: théories et pratiques (Paris: L’échappée, 2020). Présentation des mouvements politiques et de développement marginalisés et pourtant très pertinents.
  • Guy Delisle. Ses romans graphiques donnent un superbe aperçu de la vie quotidienne des travailleurs humanitaires.

Héros/héroïnes historiques?

Je suis très inspirée par les femmes qui ont instauré un leadership politique fort sur les questions environnementales, aussi bien sur le plan national qu’international. De Gro Harlem Brundtland à Christina Figueres, en passant par Mary Robinson et la Canadienne Sheila Watt-Cloutier. Elles sont féministes, visionnaires, pionnières de la diplomatie collaborative et, surtout, écologistes. Elles ont réussi à questionner des systèmes établis de façon remarquable et permis à des nations et à des institutions internationales d’évoluer vers plus de coopération et de justice climatique. Il faudrait que tout cela s’accélère.