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/ Département de science politique

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Sévrine Labelle

Vice-présidente, Stratégie et affaires publiques, Chambre de commerce du Montréal métropolitain

« J’avais un intérêt marqué pour le phénomène humain, la sociologie, le droit, la communication, etc. Je ne savais pas exactement ce que je voulais faire de ma vie professionnelle, mais je souhaitais m’ouvrir le plus de portes possible. J’ai donc choisi le baccalauréat en compol. ».

En plus du baccalauréat bidisciplinaire en communication et politique au département, Sévrine Labelle a fait une maîtrise en gestion à l'Université de Sherbrooke. Pendant ses études, elle a organisé plusieurs conférences internationales et offert des services d'organisation d'évènements à la pige. Cette expérience de travail qui a débuté pendant ses études l'a menée à œuvrer comme organisatrice communautaire pour le CLSC de Sherbrooke. À ce moment, elle commençait sa maitrise en gestion, en concentration " développement international ". À la suite de celle-ci, elle s'est dirigée vers un OBNL œuvrant à l'aide aux personnes atteintes du VIH-SIDA, l'ARCHE de l'Estrie. Elle s'est ensuite dirigée vers un emploi dans le développement au Burkina Faso. Après toutes ces expériences dans le milieu communautaire, elle se rapproche du secteur privé en postulant à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Pendant six ans, elle progresse au sein de cette organisation passant du rôle de conseillère spéciale au président à la vice-présidence, division stratégie et affaires publiques. Elle occupe ce poste depuis trois ans déjà.

Grâce à ses études universitaires, elle a appris sur ses choix de carrière, mais aussi sur les différentes conceptions du monde dans lequel on vit. Pendant son parcours universitaire, elle voyage en Afrique dans le cadre d'un stage qu'elle effectue au sein de l'organisme " Enfants d'ici ou d'ailleurs ". Cette expérience lui donne une perception du monde différente de celle qu'elle détenait depuis son enfance.

« Cette expérience [...] a soulevé chez moi l'envie, voire le besoin, de travailler pour améliorer et développer ma communauté. Ce besoin a par la suite toujours guidé mes choix de carrières. »

Bien que cela fasse plus de dix ans qu'elle a terminé ses études à l'Université de Montréal, elle se souvient des travaux d'équipe jusqu'à tard le soir dans les appartements près de Jean-Talon et de multiples conversations à refaire le monde avec ses amis, assise dans un divan de l'association étudiante. Elle s'est d'ailleurs impliquée à la simulation de l'ONU à New York lors de son passage au département.

Sévrine soutient que les diplômés en science politique détiennent un avantage quant aux autres diplômés universitaires : leur sens critique et leur capacité d'analyse. Ce sont toutes deux des qualités très recherchées chez les employeurs. Elle recommande cependant de développer ces aptitudes par une maitrise en gestion comme elle l'a fait, dans le but d'ouvrir le plus de portes possible.