Tristan a été en charge du suivi et de l’évaluation d’un programme pilote visant à prévenir l’extrémisme violent chez les migrants. La méthodologie développée cherchait à comprendre les perceptions de l’impact des programmes de l’OIM sur les migrants à l’aide de témoignages et de groupes de discussion. Le projet, qui lui apparaissait au départ insurmontable, lui a permis d’élargir ses compétences et d’accumuler une expertise clé dans le domaine.

La formation multidisciplinaire offerte par le baccalauréat a été centrale à la réalisation du stage puisque les compétences générales développées en droit, en histoire et en politique lui ont été essentielles, malgré qu’il ait été moins familier avec le contexte de l’Asie centrale. Tristan reste toutefois convaincu que ces apprentissages vont au-delà des acquis du milieu universitaire. L’expérience du développement international sur le terrain lui a permis de réfléchir et de répondre aux besoins réels des différents groupes qui font face à des problèmes de plus en plus complexes. L’immersion en langue russe a permis de dépasser les acquis des cours de langue pour arriver à s’exprimer avec confiance.

À la suite de son stage, Tristan a été consultant au sein de l’organisme pendant plus d’un an. Il travaille actuellement, toujours au Kirghizstan, au sein d’une organisation non gouvernementale locale. Le réseau professionnel qu’il a pu construire au sein de l’OIM lui sert encore tous les jours.

Tristan suggère aux étudiant.e.s d’ouvrir leurs horizons et d’envisager plusieurs opportunités, même celles qui leur semblent hors de portée. Les possibilités de stage sont nombreuses et plusieurs programmes de soutien permettent d’atteindre des postes prestigieux, même à l’étranger.

Le photoreportage Mobilités postsoviétiques au Kirghizstan fait par Tristan à la suite de son stage est disponible ici.