Après un baccalauréat en science politique, Patrick Lemieux s'est inscrit au programme de maîtrise de recherche en science politique. Dans le cadre de cette formation, il a non seulement écrit un mémoire, mais il a également effectué un stage. Pour lui, le stage est un moyen de « confirmer les sujets auxquels on s'intéresse et d'attiser la curiosité ».

Pendant ses études à l'Université de Montréal, Patrick s'est intéressé aux groupes d'intérêts et à la dynamique politique au sein de certaines organisations économiques. Pour écrire son mémoire de maîtrise, il lui était important d'observer de l'intérieur le fonctionnement d'un lobby. Il a appelé le Conseil du patronat du Québec pour obtenir un stage et l'organisation l'a accueilli avec enthousiasme.

Il offre aux étudiants à la recherche d'un stage les recommandations suivantes : « Mon premier conseil est de consulter Guillermo Aureano, le coordonnateur aux stages du Département de science politique. Ceci dit, il faut également avoir le sens de l'initiative et ne pas hésiter à prendre contact auprès des organisations qui vous intéressent ».

Si la rédaction du mémoire et la réalisation du stage en milieu professionnel ont demandé plus d'efforts qu'un cursus régulier privilégiant l'une ou l'autre de ces réalisations, Patrick ne regrette rien. Au contraire, il ferait aujourd'hui le même choix. Les compétences acquises par ce parcours lui ont bien servi dans ses emplois passés et lui servent toujours dans son emploi actuel. Il souligne avoir affiné son esprit critique, son esprit de synthèse, et sa capacité à communiquer un enjeu avec concision. Ces aptitudes sont capitales dans un milieu où les acteurs sont débordés et où il est important de maintenir un niveau élevé de professionnalisme.

C'est grâce aux réseaux professionnels qu'il a su développer et entretenir que Patrick a pu saisir des opportunités d'emploi suite à sa diplomation. « Dès le début des études universitaires, il est primordial d'entretenir son réseau », conseille-t-il. Et ce, dans tous les contextes, qu'il s'agisse des études universitaires, d'un engagement bénévole ou associatif ou d'un contrat professionnel.

Après son stage au Conseil du patronat, Patrick a travaillé à l'Institut de recherche en politiques publiques sous la supervision des professeurs Richard Nadeau et André Blais. Puis, à l'automne 2009, le Conseil du patronat lui offre un poste de conseiller aux communications, un poste créé suite à son stage. En somme, toute expérience professionnelle acquise en parallèle à la formation universitaire facilite la transition au marché de l'emploi. Pas étonnant que pour Patrick, la meilleure solution pour savoir ce que l'on veut faire, c'est de faire un stage.