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Cynthia Brassard-Boudreau

Cynthia Brassard-Boudreau est coordinatrice à la coopération au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Avec son équipe, elle coordonne les projets menés conjointement avec les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et autres partenaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Titulaire d’un baccalauréat en études internationales de l’Université de Montréal et d’une maîtrise en affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa, Cynthia parle français et anglais couramment. Elle se débrouille fort bien en italien et en espagnol.

Ses études à l’Université de Montréal l’ont incitée à porter un regard critique sur les relations internationales et l’humanitaire. «Le baccalauréat en études internationales est une formation généraliste qui permet de s’initier à plusieurs disciplines (science politique, droit, économie, etc.). Il me sert encore aujourd’hui, puisque j’occupe un poste qui nécessite une compréhension générale des défis auxquels nous sommes confrontés. Le baccalauréat en études internationales fait de nous des professionnels très polyvalents.»

Depuis son enfance, Cynthia rêvait de découvrir le monde. Son père travaillait à l’étranger et elle l’a suivi dans ses aventures, parfois à distance, parfois in situ. Elle a beaucoup voyagé et a participé à des échanges et des stages à l’étranger dès l’école secondaire.

Pendant ses études à l’Université de Montréal, Cynthia a participé à une simulation de l’ONU et à un échange d’un semestre à l’Université de Bologne (Italie). Elle a également effectué des stages en Thaïlande, au Burkina Faso et en Zambie. Avec le Comité international de la Croix-Rouge, elle a été stagiaire au siège de Genève avant de partir en mission au Myanmar. Son parcours professionnel s’est poursuivi en Centrafrique, en Afrique du Sud et en Côte d’Ivoire. Cynthia travaille maintenant en Éthiopie.

«C’est toujours un défi d’arriver à déchiffrer les codes culturels locaux dans un cadre professionnel où l’on doit s’adapter très rapidement, comprendre ce qui se passe autour de nous et éviter les faux pas qui peuvent avoir des répercussions importantes sur plusieurs personnes.»

Pour entamer une carrière à l’international, chaque chose en son temps. Les stages… il faut passer par là! Il ne faut pas hésiter à exprimer son intérêt à toutes les personnes qui pourraient potentiellement nous ouvrir des portes.

«J’aime bien – conclut-elle – la façon dont le président John F. Kennedy se décrivait: un idéaliste sans illusion. Je crois qu’il faut être habité par un certain idéalisme pour travailler dans l’humanitaire, mais également ne pas être naïf par rapport aux diverses réalités qui nous entourent.»

Derniers conseils d’une expatriée

Comment s’adapte-t-on au «chaos» du monde?

Le monde est intimidant et chaotique. Il faut accepter qu’on ne puisse pas tout comprendre, s’intéresser, écouter surtout et éviter d’avoir des préjugés.

Traits de caractère pour y parvenir?

Ouverture d’esprit, flexibilité, curiosité.

Quel est le secret pour garder sa motivation?

Se rappeler les raisons qui m’ont poussée à vouloir une carrière internationale. Garder contact avec le côté humain.

À lire?

Les romans du journaliste polonais Ryszard Kapuscinski et les romans graphiques de Guy Delisle.

Sujet de conversation brise-glace?

Une observation des lieux environnants ou une simple question qui démontre un intérêt pour notre interlocuteur peuvent facilement démarrer une conversation. C’est une manière de rappeler que nous sommes tous humains et que beaucoup d’entre nous sont mal à l’aise dans des situations sociales un peu forcées.