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Remy Smida

Remy Smida est expert en communications numériques et organisations internationales. Installé à Munich, il y a fondé, en 2019, le cabinet-conseil Research for Purpose. Auparavant, Remy a travaillé sept ans en communication et en relations publiques auprès de différentes sociétés. Il parle français et anglais et se débrouille en allemand. Il compte apprendre l’arabe pour faire honneur à ses origines franco-tunisiennes. 

Remy détient un baccalauréat en études internationales de l’Université de Montréal et une maîtrise en administration publique (MPA) de la London School of Economics and Political Science (LSE).

Jeune étudiant, Remy voulait quitter la France, où il a grandi, pour découvrir le monde. Il est le premier dans son groupe d’amis à faire le saut vers l’étranger. À Montréal, il rencontre des camarades qui, comme lui, ont la bougeotte et adorent voyager. Il participe à un échange à l’Université du Nouveau-Mexique (États-Unis) et fait un stage de fin d’études en Chine.

À la LSE, Remy participe à un projet du gouvernement éthiopien commandité par la Banque mondiale. Il analyse la performance des entreprises en Éthiopie et leur contribution à la croissance du pays. Avec son équipe, il présente ses conclusions au siège de la Banque mondiale à Washington.

En travaillant dans le secteur privé, Remy améliore ses compétences techniques et comprend l’importance de la rigueur profesionnelle. Mais l’idée de faire avancer une cause qui le passionne l’habite toujours. Un projet avec l’UNICEF lui donne l’occasion de fonder sa propre entreprise.

Chaque projet est différent. Que ce soit la vaccination contre la COVID-19, la malnutrition au Yémen ou bien la guerre en Syrie, les défis sont variés et nombreux. Les consultants et les clients institutionnels sont en communication constante avec les partenaires terrain (coopérants, associations, chefs religieux et autorités locales). Ils produisent des analyses et proposent des réponses aux attentes et inquiétudes des communautés avec l’aide d’organisations internationales comme la Croix-Rouge et UNICEF.

Selon Remy, vivre à l’étranger est la meilleure façon de cultiver sa tolérance. Mais pour y arriver, il faut faire le saut. Plusieurs étudiant.e.s et jeunes professionnel.le.s sous-estiment leurs capacités. Ce qu'il ne faut surtout pas faire! Remy encourage notamment les femmes à prendre leur place et à postuler aux meilleurs emplois. «Si notre profil ne répond pas à tous les critères, ce n’est pas grave. Il faut se lancer et prendre des risques!» Pour Remy, le plus important est de dépasser ses propres attentes.

Derniers conseils d’un expatrié

Quel est le secret pour garder sa motivation ?

On ne peut pas garder sa motivation sans se donner des défis. La satisfaction dans son travail est possible lorsqu’on vise plus haut. Il ne faut pas répondre aux attentes d’autrui, mais bien aux siennes. Il faut aussi éviter de faire du travail répétitif.

 À lire ?

Abhijit Vinayak Banerjee et Esther Duflo, Poor economics: a radical rethinking of the way to fight global poverty (New York: Public Affairs, 2011).