Pendant ces trois mois, Phan Quang Anh a accompli diverses tâches allant de l’élaboration de notes conceptuelles à la proposition de budgets pour des projets visant la récupération des déchets plastiques dans l’enceinte de réserves naturelles. Il a traduit et édité des documents techniques faisant la promotion de bonnes pratiques pour la gestion de ces réserves. Phan Quang Anh a également participé à un groupe de travail chargé de rédiger le dossier de la ville de Hanoi pour accéder au Réseau des villes créatives de l’UNESCO.

Ce stage lui a permis de tirer quelques leçons. Il a d’abord réalisé que même si son programme d’études lui avait fourni de bonnes bases théoriques, le travail dans le domaine du développement exige des compétences pratiques. Il a ainsi pu développer ses habiletés interpersonnelles, ses compétences d’organisation et de gestion de projet ainsi que sa maîtrise de certains outils et logiciels. Ces mois passés en stage lui ont confirmé que les organisations internationales offrent un environnement professionnel dynamique et adapté à son style de travail. Finalement, Phan Quang Anh a constaté que le réseautage était plus rapide et efficace lorsqu’on travaille déjà dans une organisation internationale.

Aux étudiant.e.s qui hésiteraient encore, Phan Quang Anh avance qu’un programme d’études dans le domaine des relations internationales ne serait pas complet sans une période d’insertion professionnelle. Un stage permet de nuancer ce qu’on a déjà appris en cours, en plus d’offrir de nouvelles perspective intéressantes pour la suite du parcours universitaire.

Phan Quand Anh avance que trouver un stage est un processus long et difficile qui peut parfois être décourageant. Il s’agit d’apprendre à gérer ses attentes et à continuer de postuler malgré les nombreux échecs et les courriels sans réponse. «Il ne faut vraiment pas hésiter à postuler un peu partout pour augmenter ses chances. On en apprend un peu plus chaque fois!»