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Laurie Chartrand

Baccalauréat en études internationales

« Le programme d’études internationales de l’Université de Montréal, qui regroupe plusieurs disciplines (science politique, histoire, économie et droit), était tout indiqué pour moi. »


Parlez-nous de votre cheminement universitaire.

Dès mon arrivée à l’Université de Montréal, au Département de science politique, il était important pour moi de réussir au niveau académique, mais aussi de prendre le temps de m’impliquer au sein de l’Université, car cela constitue selon moi une condition nécessaire à l’épanouissement.

Lors de ma première année, je me suis donc engagée activement dans le regroupement Amnistie internationale UdeM. L’année suivante, ayant été sélectionnée pour faire partie du comité organisateur de la 4e édition du colloque étudiant du CÉRIUM, j’ai travaillé pendant plusieurs mois à développer le contenu scientifique de l’événement qui portait sur la politisation et la militarisation de l’aide humanitaire. La même année, à titre de Chargée de projet pour l’Atelier Sud-Nord à l’AHC, j’ai eu la chance d’accompagner une trentaine d’étudiants dans l’organisation d’activités de sensibilisation liées à la solidarité internationale sur le campus.

De plus, dans le cadre de mon baccalauréat en études internationales, j’ai participé à un stage Québec sans frontières (programme subventionné par le Ministère des Relations Internationales et de la Francophonie) au Sénégal à l’été 2016. L’année suivante, j’ai eu l’occasion de partir à nouveau sur le terrain, cette fois à titre de responsable d’un groupe de huit stagiaires. Cette expérience fut certainement l’une des plus enrichissantes de ma vie.

Ma dernière année fut elle aussi riche en expériences. À titre de membre élue du conseil d’administration de Women in International Security UdeM, j’ai participé à la création et à l’organisation d’un premier forum mettant de l’avant le rôle primordial joué par les femmes dans le domaine de la sécurité internationale dans l’optique de démocratiser ce champ d’études auprès des étudiantes de premier cycle, favorisant ainsi la poursuite d’une carrière ou d’études supérieures dans ce domaine traditionnellement masculin.

Finalement, j’ai terminé mon baccalauréat par un échange en Espagne où j’ai grandement apprécié de pouvoir analyser divers enjeux internationaux dans le contexte socio-politique européen.

Qu’est-ce qui a motivé votre choix à vous inscrire en études internationales à l’Université de Montréal?

Durant mes études collégiales, j’aimais beaucoup l’histoire, la géographie, la sociologie et surtout la science politique. Toutefois, j’étais assez incertaine quant au choix de mon programme universitaire. C'est pourquoi j’ai décidé de prendre une année sabbatique pour voyager et vivre différentes expériences. Cette période fut déterminante pour moi et m’a donné envie de développer des connaissances en ce qui a trait aux relations internationales. Le programme d’études internationales de l’Université de Montréal, qui regroupe plusieurs disciplines (science politique, histoire, économie et droit), était donc tout indiqué pour moi.

Qu’aimez-vous du Département de science politique de l’Université de Montréal?

Outre la rigueur, la qualité de l’enseignement et la diversité des choix de cours proposés, j’ai beaucoup apprécié que le Département encourage les étudiant-e-s à sortir du cadre des cours pour se créer un cheminement qui leur est propre. La flexibilité du corps départemental quant aux stages et aux échanges universitaires est une richesse qui permet aux étudiants d’acquérir des compétences qui seraient difficiles à développer en classe.

J’apprécie aussi que l’implication extrascolaire soit autant valorisée par les professeurs qui sont nombreux à encourager les étudiants dans leurs projets. Le Département a d’ailleurs créé le prix Wassim El Izzi reconnaissant l’importance de l’engagement citoyen chez les étudiants.

Des sujets ou des enjeux qui vous intéressent particulièrement?

  • La coopération internationale
  • L’aide humanitaire en contexte de conflits
  • Les dynamiques interculturelles

Quelles sont vos aspirations professionnelles ou universitaires pour les prochaines années?

Depuis que j’ai terminé mon baccalauréat, je travaille chez Oxfam-Québec, une ONG basée à Montréal. Dans les prochaines années, j’aimerais poursuivre mes études aux cycles supérieurs, probablement dans le domaine du développement international.

Des conseils pour les futurs étudiants en études internationales?

Comme le programme est assez vaste, il est important de donner une certaine cohérence à son parcours en choisissant des cours qui se complètent bien et en ciblant des activités extrascolaires qui suivent une certaine ligne directrice. Le réseautage est aussi très important à considérer pour connaitre les gens qui travaillent dans les milieux qui vous intéressent et ensuite être en mesure de mieux orienter vos choix pour la suite de vos études ou votre entrée sur le marché du travail.