Dans sa chronique pour le Journal de Montréal, le chercheur du CÉRIUM Pierre Martin revient sur l’évènement marquant de cette fin de semaine, l’élimination du chef de l’État islamique par les forces armées américaines. Il offre une analyse nuancée de l’opération dont Donald Trump s’est félicité.
EXTRAIT : Il convient d’abord de rappeler que l’assassinat de ben Laden n’a pas vraiment entraîné la disparition d’Al-Qaïda, qui demeure relativement fort dans certaines régions. Pour poursuivre la comparaison, il faut aussi mentionner que Daech, en tant qu’organisation, est moins tributaire de la personnalité de son leader que ne l’était Al-Qaïda sous ben Laden. L’État islamique est déjà passé à travers une transition de leadership qui ne l’a pas affaibli. Il n’est cependant aucunement garanti que la prochaine transition ne sera pas plus coûteuse pour l’organisation que la dernière.
À lire ici : https://www.journaldemontreal.com/2019/10/27/quelque-chose-de-tres-gros-vient-de-se-passer