Dans un article pour le Journal de Montréal, le chercheur au CÉRIUM Pierre Martin explique le contexte et les possibles conséquences de la récente attaque américaine contre le général iranien Qassem Soleimani.
EXTRAIT : En cette année d’élection, aucun geste posé par le président Trump ne peut être dissocié de ses calculs électoralistes. En politique américaine, il existe une forte présomption selon laquelle les électeurs ont tendance à se rallier à un président en exercice en temps de guerre. En tout cas, c’est ce dont Donald Trump lui-même semblait persuadé quand il critiquait ouvertement la politique de son prédécesseur envers l’Iran et l’accusait de façon persistante de vouloir déclencher un conflit pour des raisons électoralistes.
Est-ce que les Américains se rallieront derrière Donald Trump comme il semble en être convaincu lui-même? Peut-être, mais c’est loin d’être certain. D’abord, l’électorat est à ce point fermement campé dans ses positions qu’il serait illusoire d’imaginer un déplacement massif de l’opinion. Même si c’était possible, ses opposants pourront assez facilement démontrer qu’il a assez clairement couru après cette confrontation et qu’il a créé de toutes pièces une situation qui a toutes les chances d’échapper à son contrôle.
À lire ici : https://www.journaldemontreal.com/2020/01/03/trump-sur-le-sentier-de-la-guerre-contre-liran?