Dans une entrevue accordée à Quartier Libre, le journal de l’Université de Montréal, la professeure Magdalena Dembinska (CÉRIUM et CEPSI) resitue l’histoire de la région du Haut-Karabakh, théâtre de conflits armés entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan depuis le 27 septembre dernier. La professeure revient sur les fondements du conflit, les puissances étrangères qui y sont impliquées, et les possibilités de paix dans la région.
EXTRAIT : Ce n’est pas nouveau que la Turquie appuie l’Azerbaïdjan. C’est un pays turcophone et musulman, deux éléments culturels qui lient les deux pays. On est aussi dans un contexte de jeu géopolitique régional où la Turquie veut se créer une place. Une alliance avec l’Azerbaïdjan la positionne face à la Russie.
La Russie, de son côté, est une alliée de l’Arménie. Non seulement, il y a une base militaire russe en Arménie, mais en plus, celle-ci fait partie de l’Organisation du traité de sécurité collective et l’Union économique eurasiatique, des alliances militaires centrées à Moscou. Bien que la Russie vende des armes autant à l’Azerbaïdjan qu’à l’Arménie, c’est avec cette dernière qu’elle est en alliance militaire.
À lire ici : https://quartierlibre.ca/conflit-arme-entre-larmenie-et-lazerbaidjan-une-paix-impossible/