Découvrez les portraits de nos quatre nouvelles chargées de cours, dont les profils permettent d'étoffer notre expertise collective.
Andréanne Bissonnette
J'ai un parcours interdisciplinaire en droit et science politique au niveau du baccalauréat, et je détiens une maîtrise en science politique. Mon mémoire portait sur l'accès aux soins de santé des femmes non-documentées résidant au Texas et en Arizona. Je complète actuellement un doctorat en science politique à l'UQAM, où j'ai récemment déposé ma thèse portant sur l'accès à l'avortement chez les femmes latino-américaines résidant aux États-Unis.
Mes intérêts de recherches touchent aux politiques de santé et leurs impacts sur les individus; aux droits reproductifs; à la relation entre statut migratoire et soins de santé; aux réalités de genre; et aux dynamiques migratoires en Amérique du Nord. Mes recherches s'inscrivent dans une approche intersectionnelle et de géopolitique féministe intersectionnelle. Spécifiquement, ma thèse porte sur l'accès aux soins de santé reproductive chez les femmes latino-américaines résidant aux États-Unis.
J'enseigne le cours PLU6115 Politique et santé. Échelles et perspectives.
À lire : Bissonnette, Andréanne. 2022. « “Caged Women”: Migration, Mobility and Access to Health Services in Texas and Arizona ». Journal of Borderlands Studies 37 (1) : 133‑54.
Rose Chabot
J’ai fait mon baccalauréat en études internationales à l’UdeM, durant lequel j’ai effectué une année d’échange dans une université en Argentine. J’ai commencé une maîtrise mais j’ai finalement fait un passage direct au doctorat en science politique à McGill. Je suis membre de l’ERIGAL.
Mes intérêts portent sur les mouvements sociaux et les politiques publiques entourant les droits sexuels et reproductifs et les violences de genre en Amérique latine. Je m’intéresse aussi à la politique comparée sous nationale.
J'enseigne le cours POL3910 – Genre et politique avec Danielle Coenga
À lire : Chabot, Rose. 2021. « Incoherent Gender Citizenship: Argentina’s Sexual/Reproductive Health and Gender-Based Violence Laws ». Revista Communitas, [S. l.], v. 5, n. 9, p. 166–204.
Alice Chessé
Diplômée de Sciences Po Bordeaux, je fais mon doctorat en Science Politique à l’université McGill, et je coordonne le Global Research Network on Peaceful Change (GRENPEC, https://www.grenpec.com/ ).
J’étudie la gouvernance économique mondiale et la décolonisation. Ma thèse de doctorat s’intéresse au rôle de l’OCDE dans les négociations pour la décolonisation de l’ordre économique international depuis les années 1960. Plus largement, ma recherche s’intéresse aux effets de l’expertise économique des organisations internationales sur les inégalités internationales, et aux théories féministes et décoloniales en Relations Internationales.
J’enseigne le séminaire d’économie politique cette session. J’ai aussi enseigné les Relations Internationales, l’Économie Politique Internationale et la gouvernance mondiale à l’Université McGill.
Danielle Coenga
J’ai un baccalauréat en psychologie au Brésil et une maitrise en psychologie sociale à l’université de Brasilia, j’ai travaillé sur l’homophobie comme un dispositif et construction et régulation du sexe-genre. J’ai fait une maitrise en études internationales à l’UdeM où j’ai travaillé sur l’intégration de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre au projet de coopération internationale. Je suis actuellement au doctorat en science politique et études féministes à l’UQAM et mon projet de thèse porte sur les politiques anti-genre, anti-féministes et le recul démocratique au Brésil.
Mes intérêts de recherches se portent sur les politiques et les mouvements anti-féministes et anti-genre surtout en Amérique Latine. Je m’intéresse aussi aux mouvements transnationaux anti-genre. J’étudie la relation de ces mouvements avec la montée de l’extrême droite et le processus de dé-démocratisation.
J'enseigne le cours POL3910 – Genre et politique avec Rose Chabot.
À lire : Coenga, Danielle et Geneviève Pagé. 2023. « Comment les théories féministes et anti-racistes critiquent-elles l'État démocratique moderne », dans Problèmes politiques contemporains, sous la direction de Jean-Guy Prévost et Paul May. Éditions JFD.