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Laurent McFalls s'oppose à la réforme de la charte de l'Université de Montréal

Dans un texte d'opinion paru dans Le Devoir, Laurent McFalls et ses collègues de l'exécutif du Syndicat général des professeures et professeurs de l’Université de Montréal (SGPUM) co-auteurs critiquent le projet de loi 234 et plus largement la réforme de la charte de l'Université de Montréal, initiés par Louise Roy, chancelière de l'Université et présidente de son conseil d’administration.

 

Extrait : 

Mme Roy, en tant que présidente du conseil d’administration, est l’initiatrice du projet de loi 234 déposé à l’Assemblée nationale le 15 novembre dernier. Ce projet est dénoncé vigoureusement par les représentants de l’ensemble des professeurs d’université du Québec et du Canada.

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Dans son texte, Mme Roy fait des erreurs. Elle évoque notamment « la place prépondérante des professeurs au sein [des] instances », alors que cela est manifestement faux dans deux des trois instances de l’université : au conseil d’administration de l’Université de Montréal, il y a seulement quatre professeurs parmi les 30 personnes qui participent aux délibérations ; à la Commission des études, il y a seulement deux professeurs alors que 37 cadres, officiers et directeurs participent aux délibérations ; à l’Assemblée universitaire, la moitié des membres sont des professeurs. À noter que la réforme ne change pas de façon significative cette situation.

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La décision de la chancelière de ne pas répondre, depuis vingt mois, aux lettres des représentants légaux des 1350 professeurs de l’université est peu respectueuse de sa communauté. Le législateur, dans sa fonction d’établir le texte de loi qui fonde l’Université de Montréal, ne doit pas être induit en erreur par des affirmations fausses, erronées et incomplètes des dirigeants actuels.

 

Pour accéder à l'article :

http://www.ledevoir.com/societe/education/513651/reforme-de-la-charte-de-l-universite-de-montreal-les-erreurs-manifestes-de-la-chanceliere