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Laurence Bherer commente les relations tendues entre médias et mairies

Dans un entretien accordé au Devoir, Laurence Bherer commente les relations tendues entre médias et mairies.

 

Extrait : 

Même écho auprès de Laurence Bherer, professeure de science politique à l’Université de Montréal qui s’intéresse aux enjeux de pratique démocratique. « C’est révélateur d’un problème plus large, dit-elle. Dans une démocratie, le rôle des contre-pouvoirs est essentiel. Or, au municipal, il y a une spécificité qui fait en sorte que l’opposition est souvent plus faible qu’il ne le faudrait. Ça bouge beaucoup, les partis sont des coquilles plus que des formations. Il n’y a pas non plus de vérificateur général dans les petites municipalités. »

 

Et donc ? « Ça entraîne une dynamique qui laisse entre les mains des journalistes le rôle de l’opposition, ajoute-t-elle. Et celui-ci ou celle-ci se retrouve la plupart du temps le seul de sa gang — c’est le contraire de ce qui se passe au niveau provincial ou fédéral. Alors, s’il fait un article pour amener de l’information aux citoyens, c’est souvent mal reçu par l’administration municipale, comme si c’était une opposition partisane, alors qu’il cherche à jouer son rôle de journaliste. »

 

Pour accéder à l'article : 

http://media1.ledevoir.com/politique/villes-et-regions/512120/gare-aux-mechants-journalistes