Dans une entrevue reprise dans le Journal de Montréal, le chercheur du CÉRIUM Pierre Martin explique que la faveur accordée par le président Trump à son ami Roger Stone, qualifiée de « corruption historique » par le sénateur Mitt Romney, n’est pas étonnante.
EXTRAIT : « Stone a menti pour protéger Trump, donc, essentiellement, ce dernier récompense quelqu’un qui a commis un crime pour couvrir son crime à lui. La clé de la détermination d’un acte criminel dans l’affaire russe, c’était la chaîne de contacts qui pouvait exister entre la campagne Trump, WikiLeaks et l’information volée par les Russes. Et ce point de contact, c’est assez évident que c’était Roger Stone », a dit M. Martin, samedi, en entrevue avec l’Agence QMI.
« La raison pour laquelle il n’y a pas eu suffisamment de preuves pour inculper formellement Trump de malversations, c’est qu’il y a eu entrave à la justice, rôle en partie joué par Stone », a ajouté M. Martin, qui est directeur de la Chaire d’études politiques et économiques américaines à l’Université de Montréal.