Dans un texte pour la Presse+, la professeure et chercheuse invitée au CÉRIUM Laurence Deschamps-Laporte défend l’idée que la politique étrangère féministe doit être la priorité internationale du Canada. Au-delà de l’exercice de communication politique de cette annonce par le gouvernement, il va falloir une mise en pratique transformative et féministe dans la diplomatie, la défense et sur le plan commercial.
EXTRAIT : En diplomatie, les femmes doivent représenter la moitié des nominations, et les nominations dans leur ensemble doivent refléter la diversité de notre société. Il reste encore du travail à faire, surtout en ce qui a trait aux postes diplomatiques les plus importants. Si les grandes négociations internationales ont été historiquement confiées à quelques hommes, il faut les décloisonner et faire une place à la société civile. Pour sortir des impasses de sécurité internationale, on se doit d’écouter celles qui sont impliquées sur le terrain et qui ont déjà longuement réfléchi aux solutions potentielles aux conflits qui les affectent.