Passer au contenu

/ Département de science politique

Je donne

Rechercher

La philosophie du vote stratégique

Photo : Amélie Philibert - Benoît Gougeon.

Mener à terme un projet de doctorat n’est pas une mince affaire. Une fois par semaine, un étudiant de l’UdeM explique en 150 mots ce sur quoi il travaille, et pourquoi il le fait.

Mon doctorat porte sur le vote stratégique, soit le fait de ne pas voter pour son parti préféré au profit d'un parti plus susceptible de bloquer une option pire. Un récent article que j'ai publié démontre qu'au Québec plus de 8 % des électeurs votent stratégiquement. Ayant une formation en philosophie, je me suis posé la question suivante : qui sont ces gens qui ne votent pas «sincèrement» et fidèlement par rapport à leurs valeurs lors d'un choix crucial pour la démocratie?

Ma thèse par articles évalue les méthodes utilisées pour mesurer le vote stratégique et propose un modèle des déterminants individuels de ce comportement (qui vote stratégiquement? Dans quel contexte?). Et finalement j'analyserai le vote stratégique dans l'élection canadienne de cette année. Ce cas est particulièrement intéressant, car il s'agit d'une course très serrée où voter stratégiquement pourrait avoir une influence certaine. Après ma soutenance, j'espère enseigner à l'université.

Jean-François Daoust

 


Directeur de thèse : André Blais, du Département de sciences politiques de l'Université de Montréal. Co-directeur : Patrick Fournier

Bourse : Joseph-Armand-Bombardier, du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Publication

Dans les médias

Propos recueillis par Mathieu-Robert Sauvé