Dans une entrevue pour le Droit, le professeur Simon Thibault revient sur les rumeurs de la mort du tireur d’élite canadien Wali, l’utilisation de symboles et de propagande en contexte de guerre, et met en garde contre la désinformation.
EXTRAIT : En fait, la propagande ukrainienne n’est pas de la même nature que celle du régime russe, qui a une volonté de tromper les publics auxquels il s’adresse, de contrôler et de censurer l’information.
«Du côté ukrainien, c’est l’inverse, on n’est vraiment pas dans la censure, on est vraiment dans l’utilisation massive des médias sociaux pour tenter d’émouvoir — parce que c’est aussi ça, la propagande [positive, transparente], tenter de jouer sur l’émotion pour convaincre», rappelle Simon Thibault, en référence aux nombreuses apparitions publiques du président ukrainien, «un ancien acteur habile devant la caméra, bon communicateur».