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Il faut une santé publique plus autonome au Québec, selon Antoine Lemor

Dans un article pour La Conversation, le doctorant Antoine Lemor fait l’analyse du «maudit problème» qu’est la pandémie de COVID-19, en particulier de la question de la durabilité et de l’autonomie des institutions publiques.   

 

EXTRAIT : Comment garantir la durabilité des institutions ? D’une part, faire preuve de davantage de transparence dans les décisions prises. L’imposition au Québec d’un deuxième couvre-feu en moins d’un an, en décembre, le montre : une mesure opaque et peu transparente a très peu de chances de passer l’épreuve de la durabilité et risque d’entamer durement le capital confiance du gouvernement et de la Santé publique avec lui.  

 

En effet, la démonstration scientifique de l’efficacité de cette mesure exceptionnelle n’a pas été solidement établie. Pire, on a appris que la santé publique de Montréal s’était opposée à l’imposition d’un couvre-feu. Des résultats préliminaires d’une étude que je réalise sur le premier couvre-feu montrent que lors des conférences de presse, c’est François Legault (fonction politique) qui justifie le plus la mesure comparativement à Horacio Arruda (fonction scientifique). Dans ces conditions, la Santé publique fait difficilement valoir son autonomie. 

 

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