Dans une entrevue pour le Devoir, le professeur Erick Lachapelle s’exprime au sujet des négociations climatiques internationales et des énergies renouvelables dans le contexte de la guerre en Ukraine.
EXTRAIT : Il estime que dans le contexte actuel, les pays chercheront plus que jamais à se tourner vers une « production locale » d’énergie éolienne, solaire ou nucléaire.
Très dépendante du gaz russe, l’Italie veut maintenant accélérer le développement de projets éoliens en mer Méditerranée. Même chose pour le Royaume-Uni, qui mise également sur le solaire et le nucléaire. Les Pays-Bas ont aussi annoncé cette semaine leur intention de doubler leur production d’énergie éolienne d’ici 2030, grâce à de nouveaux projets en mer du Nord. Dans d’autres cas, la crise force au contraire le report de certaines décisions prises pour protéger l’environnement et les populations. La Belgique a ainsi décidé de repousser sa sortie du nucléaire, et l’Allemagne indiquait jeudi qu’elle « pourrait » suspendre la fermeture prévue de certaines centrales au charbon.