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De nouvelles subventions de recherche pour nos professeurs

  • Éric Montpetit  

« Le confinement : Étude comparée d’un instrument de politique publique extrême » 

 

En annonçant de nouvelles mesures de confinement pour lutter contre la COVID-19, les décideurs ont souvent affirmé que le caractère intrusif et sans précédent de leurs décisions se justifiait sur la base d’informations scientifiques. Or, ces mêmes décideurs, d’un pays à l’autre, ont adopté des mesures qui diffèrent significativement. Cela suggère que les informations scientifiques sont plurielles et traduites en mesures sanitaires de façons qui diffèrent d’un endroit à l’autre. Le but de ce projet est de comprendre la sélection de l’information scientifique et son traitement par les décideurs politiques lors de la pandémie de COVID-19. Le poids de l’information scientifique sera comparé au poids d’autres types d’information—l’information portant sur les mesures prises par les pays précurseurs par exemple—et sera examiné dans le cadre d’une comparaison entre le Québec, la Suède, la Belgique et la Suisse.     

 

Cette recherche est financée par le CRSH Savoir.   

 

  • Jean-Philippe Thérien 

« La nouvelle dynamique Nord-Sud (2000-2021) » 

  

L'objectif de ce programme de recherche est d'analyser l'évolution des rivalités internationales liées à la distinction entre pays développés (le "Nord") et pays en développement (le "Sud") au cours de la période 2000-2021.  Si, pendant longtemps, le discours dominant a eu tendance à naturaliser la dichotomie "développé-en développement", le contexte des années 2000 permet de bien voir que cette représentation du monde est en fait une construction sociale porteuse de conflits politiques persistants. La recherche se penchera notamment sur les transformations du régime de l'aide et l'expansion de la coopération Sud-Sud afin de mieux comprendre les clivages politiques engendrés par la nouvelle dynamique Nord-Sud. 

  

Ce travail aidera à clarifier un paradoxe central de la gouvernance mondiale contemporaine: pour certains, la division Nord-Sud est une réalité de plus en plus obsolète alors que, pour d'autres, il s'agit toujours d'un trait structurel de l'ordre international. 

 

Cette recherche est financée par le CRSH Savoir.   

 

  • Pascale Dufour 

« Que font les luttes écologistes à la protestation sociale ? » 

 

Ce projet de recherche a pour objectif de comprendre les recompositions en cours de différents milieux militants afin de tracer les contours de ce que sera la protestation sociale dans l'ère post-pandémie. Autant dans les discours (comment les acteurs protestataires parlent d'écologie aujourd'hui ou comment ils intègrent la question écologique à leurs revendications), que dans les actions posées (alliances ou convergences des luttes; modes d'action privilégiés et échelles de ces actions; stratégies mises en œuvre), il s'agira de voir comment se recompose la protestation sociale et les enjeux politiques qu'elle porte. 

 

Cette recherche a reçu une subvention exploratoire du CRSH.  

 

  • Maria Martin de Almagro 

MINDS Réseau de collaboration sur les Femmes, Paix et Sécurité 

 

Avec Jennifer Welsh de McGill et Erin Baines de UBC. Il s'agit d'un réseau de recherche pancanadien multidisciplinaire qui compte 40 académiques et membres de la société civile afin de travailler ensemble sur trois défis en particulier: les questions du genre et changements climatiques; les relations de défense canadienne à l'international, la prévention de conflits et la mise en œuvre de l'agenda du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité; et les défis futurs (genrés) de défense, comme la réponse aux pandémies. Ce réseau est financé par le programme MINDS du ministère de la Défense.  

 

« Gender, Sustainable Peace and Natural Resource Management: Logics, networks and power in complex peacebuilding interventions » 

 

Avec Caitlin Ryan (University of Groningen). Le projet propose une interrogation critique sur les notions d'égalité de genre et de l'émancipation des femmes dans la gestion de ressources naturelles en pays post-conflit et s'interroge sur les conséquences pour le développement des politiques onusiennes de paix et sécurité. Le projet examine aussi comment l'agenda sur les Femmes, la paix et la sécurité se répand et s'institutionnalise dans des programmes et initiatives de l'ONU qui ne sont pas directement liés à la sécurité. 

 

Financé par le CRSH Développement Savoir.