Dans un texte publié dans The Conversation, les doctorantes Alexie Labelle et Katherine Sullivan se sont penchées sur le traitement médiatique de la mairesse de Montréal, Valérie Plante. Par une analyse de contenu exploratoire des chroniques et textes d’opinion parus dans quatre grands médias québécois, les chercheuses ont examiné les critiques professionnelles et personnelles émises à l’encontre de la femme politique. Elles soulèvent un certain nombre d’enjeux liés au biais de genre dans les médias, et dénoncent le « deux poids, deux mesures » des critiques politiques de Valérie Plante. 

EXTRAIT : La bande dessinée féministe de la mairesse Plante n’a pas reçu le même traitement que la publication d’un ouvrage sur le hockey signé par Stephen Harper, en 2013, alors qu’il était premier ministre du Canada. En dépit de quelques questionnements sur le temps accordé à ce projet personnel, son livre a été salué, perçu comme une contribution majeure à l’histoire de notre sport national. 

Pourtant, outre l’objet et le format de leurs ouvrages, les situations sont semblables. Les deux politiciens ont rédigé un ouvrage en plein mandat, pendant leur temps libre, à l’aide de professionnels. Or, la bande dessinée de la mairesse Plante semble déranger davantage. 

À lire ici : https://theconversation.com/madame-sourire-que-dit-la-couverture-mediatique-de-valerie-plante-146287 

Vous pouvez aussi retrouver l’entrevue d’Alexie Labelle et Katherine Sullivan au micro de QUB Radio : https://www.qub.radio/balado/l-haut-sur-la-colline-antoine-robitaille/episode/val-rie-plante-est-victime-d-un-biais-genr-dans-le?fbclid=IwAR3eah3QI9HhmTVjX0lh4mP4dN-uVHGERPxB1cpr3N-cfpI3JO8g0yX1qXM