Les armées tentent fréquemment de maintenir le contrôle en surveillant les soldats et en les punissant de déloyauté. Mais la coercition est une arme à double tranchant. La difficulté est dans la confiance : convaincre l’agent qu’il ne sera pas puni malgré le respect. Dans cet article, je fournis des preuves quantitatives du fait que les craintes généralisées et idéologiquement renforcées au sujet de la déloyauté des soldats, en particulier de certaines catégories de soldats, incitent à l'usage de la violence et limitent son efficacité en sapant la confiance. Les membres d’un groupe dépeint de manière déloyale par une idéologie dominante sont susceptibles de percevoir la violence contre les autres membres du groupe comme arbitraire. 

Séminaire organisé par la Chaire de recherche en études électorales et la Chaire de recherche du Canada en démocratie électorale.

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