Les politologues s’intéressent de plus en plus à l’applicabilité des caractéristiques psychologiques afin de prédire des attitudes individuelles. Cet intérêt s’explique en partie par l’échec des explications conventionnelles, notamment des ressources socio-économiques et des structures familiales traditionnelles, dans l’explication de la variation et de la persistance de certaines attitudes. Dans notre étude, nous examinons les caractéristiques psychologiques sous-jacentes des attitudes des individus à l’égard des femmes et de leur évaluation. En considérant les caractéristiques de la concurrence sociale, nous évaluons si les évaluations négatives des femmes sont corrélées à une estime de soi « défensive » (low implicit and high explicit). Plus précisément, nous nous demandons si les individus qui ont une forte perception positive d’eux-mêmes sont : 1) plus susceptibles d’avoir des attitudes et des évaluations négatives des femmes; et, 2) plus sensibles aux indices concernant le succès d’autres personnes, par rapport aux personnes ayant une forte perception positive de soi. 

Organisé par la Chaire de recherche en études électorales et la Chaire de recherche du Canada en démocratie électorale.

Plus d’information : http://www.chairelectoral.com/weekly-seminars.html

Salle C-4145, Pavillon Lionel-Groulx