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«La popularité des femmes chefs de partis à travers le monde», avec Ruth Dassonneville, Steven Quinlan et Ian McAllister

Les femmes sont réputées être victimes d’un biais lié au genre dans la sphère politique. Toutefois, les travaux qui analysent les déterminants du choix électoral ne laissent guère à penser qu’il existe un coût électoral véritable associé au fait d’être une femme. Cependant, l’absence d’effet sur le vote n’exclut pas la possibilité que les femmes candidates puissent souffrir de perceptions biaisées ou qu’elles puissent être moins appréciées que leurs homologues masculins. De plus, les études antérieures s’étant intéressées aux femmes candidates de manière générale plutôt qu’aux femmes occupant des postes dans les hautes instances du pouvoir, celles-ci courent le risque de sous-estimer l’impact des stéréotypes de genre sur l’évaluation des femmes politiques par les citoyens. Dans cet article, nous cherchons à déterminer, de manière plus définitive, si les femmes sont moins populaires que les hommes dans l’arène politique. Dans ce but, nous mobilisons des données provenant du Comparative Study of Electoral Systems (CSES) afin d’analyser les différences de genre dans l’évaluation de leaders politiques à travers le monde. Notre base de données couvre plus de 600 dirigeants politiques dans 46 États, ce qui rend possible une analyse approfondie unique de la popularité des leaders en fonction de leur sexe.

 

Organisé par la Chaire de recherche en études électorales et la Chaire de recherche du Canada en démocratie électorale.

 

DATE : mardi 24 septembe, 12h-13h

 

LIEU : salle C-4145

Emplacement : Salle C-4145, Pavillon Lionel-Groulx