Le changement. Partout dans le monde, les dirigeant.e.s politiques en font un slogan récurrent de leurs campagnes électorales. Partout dans le monde, il suscite des débats passionnés entre citoyen.ne.s. Pour certains, c’était mieux avant. Pour d’autres, tout ira mieux demain. Préférence pour le statu quo, pour la réforme ou pour la révolution : les postures contemporaines sont variées, et chacune et chacun est aujourd’hui amené à se positionner. Des changements climatiques à la recrudescence des rhétoriques autoritaires dans différentes parties du monde, la conception dominante du progrès définit une grande partie du rapport qu’ont les individus à la politique et expliquera sans aucun doute les décisions politiques qui façonneront notre futur.

Plus encore que la volonté de changement, c’est également sa direction qui pousse aujourd’hui à l’interrogation. Le changement par qui et pour qui, comment et pourquoi, les avenues et possibilités sont nombreuses et il convient de penser le rôle des sciences sociales dans ce processus de redéfinition de la politique. Que ce soit sur le plan métathéorique, théorique ou empirique, les analystes politiques et les chercheur.e.s seront appelé.e.s à jouer un rôle majeur dans la réflexion autour du changement dans les prochaines années : pourquoi ne pas commencer dès maintenant ?

Pour réfléchir à ces questions, l’Association étudiante des cycles supérieurs de science politique de l’Université de Montréal (AECSSPUM) a le plaisir de vous convier à son Troisième Colloque interuniversitaire qui se tiendra à l’Université de Montréal.

DATES : 11 et 12 mars

LIEU : Salle C-3061

PROGRAMME :

Jour 1 - Mercredi 11 mars (salle C-3061)

11h30-13h : Conférence inaugurale de Professeur Simon Langlois-Bertrand (Université Concordia) commentée par Professeur Erick Lachapelle.

« La multidisciplinarité dans l’étude des transitions vers la durabilité : quel rôle pour les relations internationales ? »

13h30-15h - Panel 1 : Repenser les modalités de la participation citoyenne

Présidé par la professeure Jane Jenson

Louis-Robert Beaulieu-Guay (UdeM) « L’impact des consultations publiques formelles sur les règlements environnementaux »
Chloé Doucet (UdeM) « Repenser le refus autochtone au sein des mécanismes consultatifs en Amérique »
Gavin M. Furrey (UdeM) “’The movement is the message’: What are the water protectors and tiny house warriors telling us?”

15h – présentation FICSUM

16h-19h - Cocktail d’ouverture (salle C-2081-83)

Jour 2 - Jeudi 12 mars (salle C-3061)

9h30-11h30- Panel 2 : Repenser les luttes et les identités

Présidé par la professeure Maria Martin de Almagro Iniesta

Louise Depret (UdeM) « Modifier ou maintenir un cadrage mémoriel nationaliste? »
Camille Morin-Delaurière (UdeM) « L'étude sur le long terme des mouvements sociaux féministes et homosexuels : repenser la radicalité et la subversivité politique des luttes actuelles »
Simon Dabin (UdeM) « La souveraineté érotique ou comment la littérature décoloniale 2SLGBT autochtone redéfinit les contours de l’autodétermination »
Dimitri M’Bama (UdeM) « Penser la lutte sans la Révolution ? Une réévaluation du potentiel stratégique de la fuite à l’époque néolibérale »

12h-14h : Débat « Faut-il abolir les frontières? » - Organisé par l’AECSEI

14h30-16h30 - Panel 3 : Repenser la gouvernance

Présidé par la professeure Laurence Bherer

Eléonore Komai (Concordia) et Marouane Joundi (UdeM) « Plaidoyer pour une citoyenneté écologique au temps de l’urgence climatique »
Marc-Antoine Racicot (ULaval) « L’effort climatique au Québec et au Canada: une analyse critique au regard des quatre rôles de l’État dans la transition énergétique »
Alexandra Guité (UdeM) « Sortir de l’état crépusculaire à l’ère de la négation climatique »
Mélinda Lacroix (McGill) “The liberal international order in crisis: A discourse analysis”

16h-19h - Cocktail de clôture (bar la Brunante)

Plus d’informations : https://www.facebook.com/events/259074235080954/