Les expériences aléatoires sur le terrain, comme l'étude Get-Out-the-Vote de Gerber et al. (2008), fournissent des estimations causales des effets mobilisateurs de la pression sociale en faveur du vote. Tout en offrant des contributions importantes, ces études laissent ouvertes des questions concernant la manière dont le mécanisme de pression sociale se traduit dans la vie quotidienne. Dans quelle mesure les considérations relatives à la norme sociale du vote sont-elles répandues et saillantes dans la population générale dans la "vie de tous les jours" ? Qui reçoit la pression sociale pour voter et de qui ? Mon objectif est de combler cette lacune. Pour ce faire, j'ai recueilli des données provenant de 65 études électorales dans 11 démocraties, englobant 550 000 observations de 260 000 répondants uniques. Ce projet en est au premier stade de l'analyse. Je présenterai mes premières conclusions. 

Événement organisé par la Chaire de recherche en démocratie électorale 

Date : 20 mars, 12h-13h  

Lieu : C-4145, Pavillon Lionel-Groulx, UdeM