Dans un renversement spectaculaire par rapport à il y a cinq décennies, dans la plupart des démocraties occidentales d'aujourd'hui, les femmes soutiennent les partis de gauche à des taux plus élevés que les hommes. Nous expliquons ce changement à gauche en nous concentrant sur le vote des hommes. Nous soutenons que la vulnérabilité professionnelle à l'immigration a conduit les travailleurs manuels, dont la plupart sont des hommes, à abandonner la gauche dominante et à soutenir la droite radicale à des taux disproportionnés. De plus, cet effet dépend des positions économiques des partis tant de gauche que de droite radicale. À partir des données d'opinion publique de 18 pays sur une période de 46 ans, des données sur le travail sur les compétences requises dans différents secteurs et des positions des partis, nous menons des analyses à la fois agrégées et individuelles. Nous constatons que le réalignement du vote selon les lignes professionnelles dans un marché du travail ségrégué par les sexes est au cœur de la modification de l'écart entre les sexes dans le vote. 

Présenté par Orit Kedar (Hebrew University of Jerusalem), Odelia Oshri (Hebrew University of Jerusalem) et Lotem Halevy (University of Pennsylvania) 

L’évènement est organisé par la Chaire de recherche en études électorales et la Chaire de recherche du Canada en démocratie électorale. 

Contactez Semih Çakir (mehmet.ali.semih.cakir@umontreal.ca) pour rejoindre la conférence sur Zoom. 

DATE : mardi 8 juin, 12h