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Conférence « Les signaux faibles de l’émancipation. Subjectivités, sensibilités et politisations dans les années 1968 en France. Le cas d’une jeune femme d’origine populaire », par Boris Gobille (CAPED)

Cette conférence présentera une recherche en cours sur les politisations ordinaires et informelles dans les années 1960 en France, à partir du cas de Françoise, jeune femme d'origine populaire, et sur la base de sources constituées de son journal personnel et de ses écrits autobiographiques. Il s'agira d'interroger les conditions de possibilité sociales et genrées des politisations critiques des années 1968, en les ancrant non pas seulement dans les trajectoires militantes et l'activisme organisé, mais également dans la vie quotidienne et les rapports sociaux ordinaires. L'objectif est de saisir les racines tout à la fois idéologiques, politiques, éthiques et sensibles de l'immense crise du consentement qui s'exprime en mai-juin 1968. On questionnera aussi l'intérêt et les limites du « penser par cas » et des archives de soi comme matériau pour l'analyse de la révolution des subjectivités et des sensibilités qui ont marqué une partie de la jeunesse française de l'époque. 

 

Pour participer : alexia.renard@umontreal.ca 

 

Organisé par le CAPED.  

 

DATE ET LIEU : jeudi 7 avril, 13h-15h, salle Z-255, Pavillon Claire-Mc Nicoll