Alors que le débat occidental sur la «menace chinoise» s’est articulé autour du hard power et du soft power, l’approche de la Chine devrait plutôt être qualifiée de «diplomatie symbolique». Roromme Chantal (Université de Moncton) s'expliquera lors d'une conférence en ligne.  

De nombreux experts et décideurs occidentaux – en particulier américains – ont exprimé leurs préoccupations au sujet de la « diplomatie du piège de la dette » de la Chine, faisant référence aux prêts, aux investissements et aux projets d’infrastructure en Afrique et dans le monde. En réponse, l’administration Biden annonçait en juin 2021 le plan « Build Back Better World (B3W) » -un vaste programme d’infrastructures destiné à contrer l’influence de la Chine dans les pays du Sud. La réponse américaine révèle toutefois une compréhension inadéquate des origines du nouveau rôle mondial de la Chine. Par exemple, l’évolution de la présence de la Chine en Afrique repose autant sur des projets d’infrastructure géants, comme à travers l’initiative des « nouvelles routes de la soie », que sur des investissements importants dans la promotion de relations politiques, éducatives et institutionnelles avec les dirigeants et les citoyens de presque tous les pays africains avec lesquels elle entretient des relations diplomatiques. Alors que le débat occidental sur la « menace chinoise » s’est articulé autour du « hard power » et du « soft power », l’approche de la Chine peut être appelée de la « diplomatie symbolique». 

Organisé par le CÉRIUM. 

Inscription obligatoire 

DATE : vendredi 18 février, 12h-13h