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Sebastien Dallaire

Directeur général d’Ipsos au Québec et Premier vice-président de la firme pour le Canada

J’ai fait mes études en science politique d’abord et avant tout parce que j’étais passionné de politique, tant québécoise que canadienne, américaine ou internationale. Je n’avais pas d’objectif clair au départ, sauf une soif d’en savoir toujours plus.

En quelle année avez-vous reçu votre diplôme ?

Diplômé de 1996 (Baccalauréat) et 1999 (Maîtrise)

Quelles étaient vos aspirations à l’époque de votre baccalauréat et/ou votre maîtrise?

J’ai fait mes études en science politique d’abord et avant tout parce que j’étais passionné de politique, tant québécoise que canadienne, américaine ou internationale. Je n’avais pas d’objectif clair au départ, sauf une soif d’en savoir toujours plus. Ce n’est qu’au cours de mes études doctorales à l’Université de Toronto que mon intérêt envers la recherche dans le secteur privé a commencé à germer. Mais pour être bien honnête, je n’en connaissais que très peu sur le sujet avant de lancer ma carrière.

Que faites-vous aujourd’hui ?

Je suis Directeur général d’Ipsos au Québec et Premier vice-président de la firme pour le Canada. Ipsos est la plus grande firme de recherche en affaires publiques et marketing au Canada. J’ai plusieurs fonctions distinctes au sein de l’entreprise, qui incluent entre autres choses le développement des affaires, les relations avec les médias, la gestion des équipes de recherches et l’accompagnement stratégique de nos clients. Avant de joindre Ipsos, j’ai aussi travaillé pour Léger (2010 à 2016), ainsi que pour The Strategic Counsel (2005 à 2010). Je garde de très bons souvenirs de mon passage dans ces deux firmes.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiant.e.s avant d’entrer dans la vie professionnelle?

Je leur dirais de toujours chercher à s’améliorer. Ceci implique plus que l’apprentissage de nouvelles techniques ou matières. En fait, je dirais que leurs capacités à aiguiser leur sens critique et à travailler de manière constructive avec les autres auront possiblement le plus grand impact sur leur succès professionnel. Les aptitudes techniques et les connaissances générales sont évidemment essentielles, mais au fil de ma carrière j’ai pu constater à quel point les personnes qui connaissent du succès sont souvent celles qui arrivent à connecter avec les autres, à communiquer clairement et surtout, à faire preuve d’une grande ouverture d’esprit. Pour une chercheuse ou un chercheur qui travaille sur une multitude de sujets pour des clients tout aussi variés, cette ouverture face aux idées parfois contraires aux nôtres est primordiale.

D’un point de vue plus technique, je dirais de ne jamais sous-estimer l’importance de bien savoir communiquer, tant à l’écrit qu’oralement. C’est peut-être moins inspirant comme conseil, mais une bonne maîtrise de la langue de travail et un bon niveau de confort à s’exprimer devant collègues et clients sont aussi gages de succès à long terme. Jean-Philippe Thérien, professeur du département de science politique de l’Université de Montréal m’avait donné un conseil des plus judicieux alors que j’étais étudiant : « n’oublie pas que le contenant a beaucoup d’importance pour le succès du contenu ». Les résultats de recherche les plus fascinants perdent leur impact si le rapport qui les accompagne est mal écrit ou mal présenté. Donc, appliquez-vous!