Agathe Lelièvre propose une recension critique de la version française du livre de David Graeber, «Bullshit jobs» pour la revue Lectures.
Extrait :
«Dans ce livre dédié à «tous ceux qui préféreraient être utiles à quelque chose», David Graeber expose sa recherche sur le phénomène des bullshit jobs, traduits par «jobs à la con» dans la version française d’Élise Roy. L’anthropologue s’interroge sur l’ordre social, politique et économique qui amène de nombreux employé·es dans les sociétés occidentales à exercer un travail qu’ils estiment inutile, superflu, voire néfaste à la collectivité. Cette anomalie du système capitaliste permet à l’auteur de questionner la légitimité d’une «civilisation» fondée sur le travail où tout se passe «comme si nous avions collectivement consenti à notre propre asservissement» (p. 23). »
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