Dans une entrevue pour l’Actualité, certains de nos étudiants en science politique et fondateurs du mouvement La planète s’invite à l’Université, racontent comment ils ont construit leur coalition. Cette dernière leur a permis d’organiser la plus grande marche du Québec, celle du climat en septembre dernier qui a rassemblé 500 000 personnes dans les rues de Montréal.
EXTRAITS : « Dans la grande salle de l’université, Léa Ilardo, 21 ans, et trois autres étudiants faisaient face à une vingtaine de journalistes. Son allocution, l’étudiante en sciences politiques l’avait écrite dans le bus quelques minutes plus tôt. « On paraissait super organisés, mais au fond on était juste une dizaine à ce moment-là et c’était un peu la panique », raconte la jeune femme au regard rêveur. Après la conférence, elle recevait sur Facebook une centaine de messages de personnes désireuses de s’impliquer. « Ensuite, ça a été la folie en continu. »
« Malgré tout, dès le début de novembre, la coalition se réunit pour préparer la suite. « On continue la lutte parce qu’on écoute la science », dit Marouane Joundi, 21 ans, étudiant en science politique à l’Université de Montréal. Le jeune homme cite la lettre des 11 000 scientifiques qui, en novembre 2019, écrivent que, sans changements profonds pour limiter nos émissions de gaz à effet de serre, « une souffrance humaine indescriptible » sera inévitable. »
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